Les indicateurs américains publiés dans la journée ont pu donner aux investisseurs des raisons d'être prudents.
Les commandes de biens durables ont en effet enregistré une hausse bien plus importante que prévu dans le pays en juin, atteignant leur plus haut niveau depuis 1992. Mais sans le secteur des transports, qui affiche une progression de 12,8%, l'indicateur est tout juste stable.
Et sur le marché de l'emploi, les autorités américaines ont fait état d'une progression un peu plus élevée qu'anticipé des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis pour la semaine close le 20 juillet.
En plein coeur de la saison des résultats, Wall Street a parallèlement digéré une nouvelle salve de comptes trimestriels contrastés, les investisseurs sanctionnant les chiffres du groupe pharmaceutique Bristol-Myers Squibb ou de la compagnie United Continental mais saluant les bénéfices de la banque Lazard ou du fabricant de produits d'hygiène Colgate-Palmolive.
Le marché obligataire a reculé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,607% contre 2,588% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,665% contre 3,653% la veille.