Bourse: les indices chutent, Lululemon gagne 6,75%

Publié le 12/01/2015 à 10:18, mis à jour le 12/01/2015 à 16:50

Bourse: les indices chutent, Lululemon gagne 6,75%

Publié le 12/01/2015 à 10:18, mis à jour le 12/01/2015 à 16:50

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a fini en baisse lundi, alors qu'une chute des prix du pétrole refroidissait les ardeurs d'investisseurs déjà peu enclins au risque avant une série de résultats d'entreprises.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la séance sur une perte de 119,91 points, ou 0,83%, à 14 265,01 points.

À New York, le S&P 500 a cédé 16,55 points, ou 0,81% à 2 028,26 points.

Le Dow Jones a reculé de 96,53 points, ou 0,54%, à 17 640,84 points.

Le Nasdaq a échappé 39,36 points, ou 0,84%, à 4 664,71 points.

Les prix du brut baissaient en effet fortement lundi à New York, autour de 46,50 dollars le baril, poursuivant leur dégringolade vers des niveaux plus vus depuis presque six ans, plombés par un marché très pessimiste face à la surabondance de l'offre.

Malgré tout, le titre de la Compagnie de la Baie d'Hudson a grimpé à un sommet annuel de 25,13 dollars. Le titre de Lululemon (Nasdaq, LULU) a gagné 6,75% ou 3,96$ à 62,59$US, après avoir relevé ses prévisions pour le quatrième trimestre.

Le dollar canadien s'échangeait à 84,09 cents US, en baisse de 0,18 cent.

«Le marché est nerveux au sujet de la baisse des prix dans l'énergie, et se demande si, en plus de témoigner d'un déséquilibre de l'offre et de la demande, elle annonce un ralentissement de la croissance mondiale», a commenté Sam Stovall, de S&P Capital IQ.

Les prix du pétrole ont chuté de près de 2,5 dollars à New York, tombant à des niveaux sans précédent depuis presque six ans, et le baril de Brent a fini lundi sous le seuil psychologique des 50 dollars pour la première fois depuis avril 2009.

Les inquiétudes sur la baisse des cours du pétrole, qui ont perdu à New York plus de la moitié de leur valeur depuis juin, ont été attisées «par une note peu encourageante de Goldman Sachs», a noté Michael James, de Wedbush Securities. 

La banque a considérablement abaissé ses prévisions de cours pour les mois à venir, estimant notamment que la baril de brut baisserait à New York à 41 dollars dans trois mois, et à 39 dollars d'ici six mois, contre respectivement 70 dollars et 75 dollars estimés auparavant.

Non seulement «les investisseurs attendent de trouver un plancher aux prix du pétrole», mais ils sont aussi frileux «avant le véritable début de la saison des résultats d'entreprises pour le quatrième trimestre» de l'an dernier, a résumé Sam Stovall.

«On attend des résultats peu brillants par rapport au trimestre précédent, et la force du dollar pourrait conduire à des chiffres moins bons que prévu», a-t-il précisé.

Le géant de l'aluminium Alcoa lançait «officieusement la saison des résultats» après la clôture, ont relevé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Alcoa est en effet le premier grand groupe américain à publier ses résultats, à l'orée d'une semaine marquée surtout par les chiffres des grandes banques JPMorgan Chase et Wells Fargo mercredi, Bank of America et Citigroup jeudi et Goldman Sachs vendredi.

Le marché obligataire était en hausse. Vers 21H15 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 1,907% contre 1,960% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,494%, contre 2,543%.

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