Bourse: une glissade de deux semaines

Publié le 11/05/2012 à 16:29, mis à jour le 13/05/2012 à 11:50

Bourse: une glissade de deux semaines

Publié le 11/05/2012 à 16:29, mis à jour le 13/05/2012 à 11:50

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Les marchés canadiens et américains ont terminé la semaine en baisse. L’instabilité politique en Grèce a relancé les inquiétudes sur une possible expulsion du pays hellénique de la zone euro.

Bay Street et Wall Street enregistrent leur deuxième semaine au rouge. Cette semaine, le S&P/TSX à Toronto a perdu 1,49%. À New York, le S&P 500 chute de 1,17%, le Dow Jones dévisse 1,66% et le Nasdaq s’enfonce de 0,74%.

Certains investisseurs se demandent si l’année 2012 sera à l’image des années 2010 et 2011 avec un fort début d’année et des inquiétudes qui reviennent au printemps. «Il y a des distinctions à faire», croit Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux.

Premièrement, les ventes de fabricants de maisons s’améliorent, «ce qui est un bon précurseur pour le marché immobilier américain». «Ensuite, le pétrole est en baisse alors qu’il était en hausse l’an dernier. Ça pourra donner un peu de souffle à l’économie. Finalement, les commandes de biens sont plus élevées depuis cinq mois aux États-Unis».

Par secteur, M. Huot constate que les investisseurs semblent reprendre goût aux actions des sociétés gazières, depuis deux semaines. «Le prix du gaz naturel est faible et les résultats des entreprises dans le charbon sont mauvais, ce qui laisse voir des substitutions pour produire de l’électricité avec du gaz plutôt que du charbon.»

Vendredi, deux nouvelles ont eu un impact au sud de la frontière. La confiance des consommateurs américains a atteint un sommet depuis la crise.

À l’inverse, la banque américaine JP Morgan a annoncé une charge de 2 G$US lié à des activités de courtage. Son titre a perdu 9,3% à 36,95 $US. «JP Morgan a la réputation d’être la plus prudente, note M. Huot. Cette annonce ramène les craintes sur le secteur.»

Cette semaine le titre de Bombardier, qui a publié ses résultats jeudi, reste volatil. L’action a perdu 5,5% cette semaine. Vendredi, l’action se dirige vers une perte de 3,79% à 3,81$, six minutes avant la fermeture.

À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York:

— Le S&P/TSX perd 42 points, ou 0,35 %, à 11 694 points;

— Le S&P 500 enlève 5 points, ou 0,34 %, à 1 353 points;

— Le Dow Jones descend de 34 points, ou 0,27 %, à 12 820 points;

— Le Nasdaq est au neutre à 2 934 points;

— Le baril de pétrole se déprécie de 1,24 $ US, ou 1,28 %, à 95,33 $ US;

— L’once d’or se replie de 14,50 $ US, ou 0,91 %, à 1 581,00 $ US;

— Le dollar canadien s’apprécie de 0,16 cent US, ou 0,16 %, à 99,97 cents US.

 

 

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