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Le rebond des indices nord-américains s’est accéléré en fin de journée alors que les déclarations de la Banque centrale européenne (BCE) ont rassuré les investisseurs, qui gardent les yeux rivés sur la crise des dettes souveraines en Europe.
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La BCE a annoncé qu'elle allait conduire trois opérations dans les prochains mois pour injecter des liquidités en dollars américains pour compenser les craintes quant à la capacité des banques du continent d'emprunter des sommes en devise américaine. La nouvelle a propulsé les banques françaises notamment et stimulé les bourses à Paris, Londres et Francfort notamment.
«Ce n’est pas une si bonne nouvelle que ça, nuance Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne. Ce que le geste de la BCE démontre, c’est que ça allait effectivement mal et que les banques européennes sont sous pression. On peut se réjouir maintenant, mais il faudra voir si des gestes concrets seront posés durant les prochains jours.»
Les marchés américains se dirigent vers un fort rebond hebdomadaire, s’il ne change pas de cap vendredi. Le S&P 500 a avancé de 4,77% au cours des quatre premiers jours de la semaine.
Le S&P/TSX profite moins de la pointe d’optimisme en raison de son faux départ de lundi. L’indice canadien se dirige vers un gain de 0,3% cette semaine.
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York:
— Le S&P/TSX gagne 131 points, ou 1,07 %, à 12 424 points;
— Le S&P 500 monte de 20 points, ou 1,72 %, à 1 209 points;
— Le Dow Jones progresse de 186 points, ou 1,66 %, à 11 433 points;
— Le Nasdaq avance de 35 points, ou 1,34 %, à 2 607 points;
— Le baril de pétrole s'apprécie de 36 cents US, ou 0,42 %, à 89,29 $ US;
— L'once d'or coule de 34 $ US, ou 1,86 %, à 1 793 $ US;
— Le dollar canadien monte de 0,66 cent US, ou 0,65 %, à 101,65 cents US.
Avec Mathieu Lavallée
