"J'ai fait au moins la moitié du chemin pour satisfaire les inquiétudes des républicains", a ainsi plaidé le président.
Mais deux heures plus tard, M. Boehner a tenté de prouver la mauvaise volonté de son interlocuteur en disant "espérer que le président montrera un peu de sérieux pour travailler avec nous sur une approche équilibrée".
Ce "refroidissement dans les discussions" a freiné l'enthousiasme des courtiers, a remarqué Michael James, de Wedbush Morgan Securities, notant qu'il n'était pas étonnant que le marché se rétracte un peu après la solide hausse enregistrée ces derniers jours.
"Alors que les volumes d'échange sont faibles, il est facile pour les indices de bouger fortement dans les deux directions", a-t-il remarqué.
Le marché manquait aussi de vigueur "en raison de chiffres mitigés" dans le secteur de l'immobilier, selon les analystes de Charles Schwab.
Si les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont reculé en novembre, le nombre de permis de construire accordés par les autorités a rebondi sur la même période, ce qui laisse penser que "la reprise du marché immobilier va continuer à s'améliorer progressivement au cours des prochains mois", selon Julien Thomas, analyste à Natixis.
Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,8000% contre 1,827% mardi et celui à 30 ans à 2,982% contre 3,014% la veille.