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Les secteurs de l’énergie et des matières premières ont poussé le S&P/TSX au négatif alors que les investisseurs profitent de la récente progression pour prendre des profits, estime Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux.
Du côté américain, l’espoir persiste à la faveur d’un gain de près de 9% depuis le début de l’année. «Avec les fortes ventes automobiles en février, on voit encore des signes qu’une reprise s’annonce», pense M. Huot.
Cette semaine, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto perd 0,64%. À Wall Street, le S&P 500 s’apprécie de 0,29%, le Dow Jones recule de 0,05% et le Nasdaq monte de 0,44%.
La saison des résultats des banques canadiennes a bien démarré cette semaine alors que la Banque Royale, la Banque TD et la Banque Nationale ont dépassé les attentes. «C’est bien quand on considère qu’il y a des signes de ralentissement», commente M. Huot.
La semaine boursière a été marquée par la débâcle de deux gros joueurs du Québec Inc. SNC-Lavalin a subi un revers en Bourse en raison de mystérieuses dépenses non comptabilisées de 35 millions. Quelques minutes avant la fermeture l’action de la firme de génie se dirige vers une perte de 17% cette semaine.
Bombardier a également perdu des plumes alors que ses prévisions ne sont pas à la hauteur des attentes. Son titre se dirige vers une perte de près de 10%, toujours quelques minutes avant la fermeture.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX perd de 80 points, ou 0,63 %, à 12 643 points;
— Le Dow Jones régresse de 3 points, ou 0,02%, à 12 977 points;
— Le S&P 500 descend de 5 points, ou 0,32 %, à 1 369 points;
— Le Nasdaq enlève 13 points, ou 0,43 %, à 2 976 points;
— Le baril de pétrole se déprécie de 2,16 $ US, à 106,70 $ US;
— L’once d’or se déprécie de 9,10 $ US, ou 0,53 %, à 1 713,10 $ US;
— Le dollar canadien baisse de 0,34 cent US, ou 0,34 %, à 101,15 cents US.
