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Les marchés canadiens et américains se tiennent loin des mouvements brusques, pour l’instant. New York et Toronto se sont cherché une direction jeudi alternant entre modestes gains et modestes pertes pour revenir vers de modestes gains au milieu de l’après-midi.
Mis à part le fort rebond de la première séance, les marchés ont évité les mouvements brusques depuis le début de l’année 2012. «Les marchés recherchent une information plus précise sur l’état de l’économie, explique Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de la Banque Laurentienne. Tant que les investisseurs n’auront pas une idée plus claire des perspectives économiques 2012, les marchés resteront incertains.»
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La tendance reste bonne depuis le début de l’année. À Toronto, le S&P/TSX enregistre une croissance de 2,67% depuis le début de l’année. À New York, le S&P 500 s’apprécie de 3,02%.
Encore cette séance, les marchés sont déchirés entre nouvelles optimistes et pessimistes. La différence : le pessimisme vient des États-Unis alors que l’optimisme vient de nos voisins du sud.
En Europe, l’Italie et l’Espagne ont réussi à écouler l’équivalent de 20 milliards d’euros en obligation.
Chez nos voisins du sud, les demandes initiales d’assurance-emploi ont fait un bond, et atteignent le niveau le plus élevé depuis novembre dernier.
Aussi, les ventes au détail ont augmenté de 0,1 % en décembre par rapport au mois de novembre. Sur une période de 12 mois, la hausse a été de 6,5 %.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX avance de 13 points, ou 0,11 %, à 12 274 points;
— Le S&P 500 prend 3 points, ou 0,23%, à 1 295 points;
— Le Dow Jones avance de 22 points, ou 0,18 %, à 12 471 points;
— Le Nasdaq prend 14 points, ou 0,51 %, à 2 724 points;
— Le baril de pétrole se déprécie de 2,03$ US, ou 1,99 %, à 98,96 $ US;
— L’once d’or ajoute 10,80 $ US, ou 0,66 %, à 1 650,40 $ US;
— Le dollar canadien avance de 0,08 cent US, ou 0,08 %, à 98,22 cents US.
