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La baisse qu’on prévoyait avant l’ouverture des marchés s’est avérée encore. L’ensemble des principaux indices boursiers de Toronto et New York chute comme une pierre ce matin.
À 10 heures, soit 30 minutes après l’ouverture de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX chutait de près de 200 points, ou 1,5%, à 12 865.
Au même moment sur Wall Street, le S&P 500 déclinait de 1,44% à 1 269, le Dow trébuchait de 1,50% à 11 929, et le Nasdaq glissait de 1,15% à 2 639, toujours sous le choc de la douche froide livrée hier par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Ben Bernanke a revu à la baisse ses prévisions de croissance, et ce sans annoncer de mesures particulières susceptibles de soutenir l’économie. Au contraire, ce dernier a réitéré son intention de mettre un terme à son dernier programme d’assouplissement quantitatif le 30 juin.
Le chômage en hausse
Pour ne rien aider, Statistique Canada révélait ce matin que le nombre de prestataires d'assurance-emploi a baissé de 1,1% en avril pour s'établir à 598 400. Il s'agit du septième recul mensuel d'affilée.
Du côté américain, le département du Travail a révélé que le nombre d'Américains ayant fait une première demande d'assurance-emploi a grimpé à 429 000 la semaine dernière, contre 414 000 la semaine précédente. Les économistes s'attendaient à une amélioration avec 410 000 demandes.
Par ailleurs, la firme ISS a recommandé jeudi aux actionnaires du Groupe TMX d'avaliser la fusion de la société avec le London Stock Exchange Group. Le TMX et le LSE ont ainsi promis de payer une dividende spécial de 4 $ par action, en plus du prix d'achat déjà annoncé, si leur union se réalisait.
En Europe et en Asie
En Europe, à l'approche de la fermeture, le FTSE 100 de la Bourse de Londres était en baisse de 1,61 %, le CAC 40 de Paris plantait de 2,15% et le Dax de Francfort tombait de 1,89%.
Plus tôt en Asie, le Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de o,34 % et le Hang Seng, de la Bourse de Hong Kong, en baisse de 0,46%.
Avec La Presse canadienne
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