Si le marché a reculé, "il ne s'(est) pas effondré", a remarqué Peter Cardillo de Rockwell Global Capital, pour qui "en l'absence de données économiques vraiment bonnes, ou vraiment mauvaises, l'éventualité d'un arrêt du soutien de la Fed à l'économie américaine est loin d'être imminente".
Les statistiques économiques américaines publiées dans la matinée étaient très contrastées et mettaient en lumière les obstacles auxquels est confrontée l'économie américaine pour véritablement asseoir sa reprise.
La baisse de l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) s'est intensifiée, pour le mois de février, alors que le marché prévoyait une légère hausse.
Sur le front de l'emploi, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont rebondi plus que prévu au cours de la semaine précédente, après deux semaines de baisse, tandis que, du côté de l'inflation, les prix à la consommation sont restés inchangés en janvier.
Un indice regroupant dix indicateurs censés donner une idée de l'évolution de la conjoncture aux Etats-Unis dans les six mois à venir a toutefois progressé en janvier, et, dans l'immobilier, l'embellie continuait avec une nouvelle augmentation des ventes de logements anciens aux Etats-Unis le mois dernier.
Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 1,976% contre 2,021% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,166% contre 3,209% la veille.