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Les bons résultats des banques américaines contribuent à l’optimisme ambiant sur les parquets, mais les progrès des Bourses américaines sont modestes tandis que Toronto recule.
Voici l’état de la situation à la fermeture des marchés :
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 58,72 points, ou 0,40%, à 14 584;
Le huard s’apprécie de 0,36% à 76,06 cents américains;
À New York, le S&P 500 a grapillé une fraction de point, ou 0,02%, à 2132;
Le Dow Jones a avancé de 39,44 points, ou 0,61%, à 18138;
Le Nasdaq a fait du surplace, ne progressant que de 0,02%, à 5214;
L’or a perdu de 0,38%, à 1252 $US;
Le pétrole a reculé de 0,26% à 50,31 $US.
À Toronto, les actions de la Banque Royale (Tor, RY), de Saputo (Tor., SAP), de Canadian Natural Ressources et d’Encana (Tor., ECA) ont touché un nouveau sommet d’un an en cours de séance
Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, croit que l’action d’Air Canada (Tor., AC) peut encore prendre de l’altitude. L’opinion favorable de l’analyste est soutenue par ce qu’il interprète comme une vigoureuse demande pour le transport aérien. Il pense que les flux de trésorerie redeviendront positifs grâce à une réduction des dépenses d’investissement. Le titre bondit de 3,01% à 12,99$. Le transporteur a touché un nouveau sommet de 52 semaines.
L’action de Sintgray (Tor., RAY.A) a reculé de 1,40% malgré l'annonce du prolongement de son entente de distribution avec Shaw Cable et Shaw Direct de 2018 à 2020.
Les banques ouvrent le bal
"C'est le début de la période des résultats (...) et de premiers chiffres ont été publiés aujourd'hui sur les grandes banques", a mis en avant Chris Low, de FTN Financial. "Ils ont dépassé les attentes, (mais) les attentes étaient basses."
De fait, les trois grandes banques à avoir publié leurs chiffres, Citi (+0,29 % à 48,61 dollars), JPMorgan Chase (-0,32% à 67,52 dollars) et Wells Fargo (-0,09% à 44,71 dollars) n'ont finalement guère fait d'étincelles en Bourse après avoir entamé la séance très en forme.
Leurs bénéfices "restent en baisse par rapport à la même période de l'année précédente, même si elle est moindre que prévu !", remarque Sam Stovall, de CFRA, jugeant lui aussi le marché désormais "dominé par les résultats d'entreprise."
Dans l'ensemble, "la Bourse garde une approche prudente en attendant de voir ce que la période des résultats réserve", a jugé Art Hogan, de Wunderlich Securities.
Wall Street n'a guère trouvé plus de direction dans un calendrier riche en indicateurs américains, en premier lieu sur la consommation, à propos de laquelle les investisseurs ont à la fois digéré un rebond des ventes de détail en septembre, mais un recul inattendu du moral des ménages ce mois-ci.
Même le chiffre sur les ventes de détail n'est pas si positif, puisqu'il s'explique avant tout par "une forte hausse des prix du gaz", a expliqué M. Low, remarquant qu'en excluant les secteurs les plus instables, cet indicateur n'avait quasiment fait que stagner.
Parmi les autres chiffres, les investisseurs ont pris connaissance d'une hausse des prix à la production en septembre qui n'a pas semblé faire réagir les indices.
