Bourse: Wall Street limite les dégâts après le non des Grecs

Publié le 06/07/2015 à 10:00, mis à jour le 06/07/2015 à 17:37

Bourse: Wall Street limite les dégâts après le non des Grecs

Publié le 06/07/2015 à 10:00, mis à jour le 06/07/2015 à 17:37

Photo Bloomberg.

Wall Street a légèrement baissé lundi, se montrant prudente au lendemain du rejet par les électeurs grecs des demandes des créanciers internationaux.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur une baisse de 88,82 points, ou de 0,6%, à 14 593,57 points;

Le dollar canadien a clôturé à 79,04 cents US, en baisse de 0,58 cent US;

À Wall Street, le S&P 500 a perdu 8,02 points, ou 0,34%, à 4 991,94 points;

Le Dow Jones a cédé 46,53 points, ou 0,26%, à 17 683 points;

Le Nasdaq a laissé tomber 0,34% ou 17,27 points à 4 992 points.

Le cours du baril de pétrole (WTI) pour livraison en août a lâché 4,43 dollars, ou 7,7%, à 52,53 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), retrouvant ses niveaux de la mi-avril.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a enregistré une chute un peu moins spectaculaire, perdant 3,78 dollars à 56,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) (-6,27%).

Tous les secteurs battent en retraite à Toronto, hormis ceux des matériaux et de la consommation discrétionnaire. Le secteur de l'énergie a reculé de près de 2%.

L’action de Groupe Jean Coutu (Tor., PJC.A) a reculé de 2,75% à 22,30$. Keith Howlett, de Desjardins Marchés des capitaux, réduit sa cible de 2,50$, pour la fixer à 23$. Un changement réglementaire anticipé pourrait nuire à la rentabilité de la division de médicaments génériques Pro Doc, de Jean Coutu.

Lisez les titres à surveiller: À surveiller: Jean Coutu et Stingray

Réaction mesurée au non des Grecs

Comme la plupart des marchés mondiaux, Wall Street a réagi par la négative à la victoire électorale du non en Grèce, à l'issue d'un référendum organisé dimanche sur les demandes de réformes des créanciers du pays, qui rend encore plus incertain l'avenir du pays dans la zone euro.

Toutefois, «c'est une réaction très mesurée et c'est un bon signe», a estimé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. «Cela montre que les marchés américains sont relativement protégés de la crise grecque.»

Wall Street a nettement moins baissé que les Bourses de la zone euro, dont l'indice représentatif Eurostoxx 50 a perdu plus de 2%, et a même limité son déclin par rapport à la Bourse de Londres, qui a cédé 0,76%. 

Pour le moment, à la veille d'un sommet européen, la Grèce ne doit sa survie financière qu'à une Banque centrale européenne (BCE), de plus en plus réticente, qui a certes maintenu lundi à leur niveau actuel les prêts d'urgence aux banques grecques, mais en durcissant les conditions. 

«En prolongeant ses prêts d'urgence, la BCE a allégé la pression au sujet de la Grèce», a cependant estimé M. Skrainka. 

«Soit le marché américain avait déjà assimilé la perspective d'une victoire du non, et même d'une sortie» de l'euro par Athènes, «soit l'on se dit que, quoi qu'il arrive en Grèce, cela n'aura pas d'effet négatif sur la croissance américaine», a renchéri Sam Stovall, de S&P's Capital IQ.

À ce titre, les investisseurs américains ont digéré un chiffre plutôt encourageant sur l'économie des États-Unis, où l'activité a légèrement accéléré dans les services en juin, même si les analystes s'attendaient à une statistique encore meilleure. 

Par ailleurs, sur le plan international, Wall Street continue à surveiller la situation en Chine, dont les autorités ont annoncé au cours du week-end un solide arsenal de mesures pour enrayer la débâcle des marchés, qui ont chuté de 30% depuis trois semaines. Les Bourses de Shanghai et de Shenzen ont réagi de façon contrastée lundi, la première rebondissant de quelque 2,5% et la seconde baissant de près de 3%.

«On ne peut pas ignorer la Chine, mais on a mis le sujet en veilleuse», a nuancé M. Stovall. 

Le marché obligataire montait nettement. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à dix ans reculait à 2,292% contre 2,381% jeudi soir, dernier jour d'échanges la semaine précédente aux États-Unis, et celui des bons à 30 ans à 3,089% contre 3,189% auparavant.

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