Bourse: la hausse s'accélère, Stella-Jones à un sommet historique

Publié le 01/10/2013 à 10:17, mis à jour le 01/10/2013 à 12:26

Bourse: la hausse s'accélère, Stella-Jones à un sommet historique

Publié le 01/10/2013 à 10:17, mis à jour le 01/10/2013 à 12:26

Le fabricant de poteaux de bois et de traverses de chemin de fer Stella-Jones à un sommet

Les Bourses nord-américaines gagnent du tonus à la mi-journée, les investisseurs jugeant que la première fermeture de services publics aux États-Unis en 17 ans après l’échec des négociations budgétaires à Washington aura des conséquences limitées sur l'économie

Vers 12h15, l’indice S&P/TSX gagne 59 points ou 0,46% à 12 846, tandis qu’à New York, le S&P 500 ajoute 13 points ou 0,78% à 1694, et le Dow Jones, 65 points ou 0,44% à 15 195. Le Nasdaq ajoute 38 points ou 1% à 3809

L’or se replie de 2,6% à 1291$ US l’once, tandis que le pétrole de référence à New York perd 0,98$ US à 101,35$ US.

Stella-Jones a touché un sommet historique à 108,26 US ce matin. La société montréalaise, qui fabrique des traverses de chemin de fer, gagne près de 3% à 106,47$ après avoir annoncé qu’elle fractionne son titre à raison de 4 actions pour une actuelle.

La chaîne de pharmacies américaine Walgreen gagne 3,9%, après avoir annoncé une augmentation de 86% de son bénéfice net à son quatrième trimestre. Le bénéfice par action, de 0,73$ US, est un cent supérieur à celui prévu par les analystes.

Impasse à Washington

Fléchissant sous la menace d'une paralysie gouvernementale, Wall Street avait pourtant terminé dans le rouge la veille: le Dow Jones avait cédé 0,84% à 15129 points et le Nasdaq 0,27% à 3771 points.

Ce risque s'est concrétisé mardi matin, aucun projet de loi de finances n'ayant pu être adopté à temps pour le début de l'exercice budgétaire 2014 malgré d'intenses tractations de dernières minutes au Congrès.

La Maison-Blanche a donc ordonné peu avant minuit aux agences fédérales de déclencher la cessation partielle de leurs activités et la mise en congés sans solde de leur personnel "non essentiel", jusqu'à ce que le Congrès adopte un budget.

Cette situation «va bien sûr avoir un impact sur l'économie, surtout si elle se prolonge», relève Art Hogan de Lazard Capital Markets. «Les consommateurs et les entreprises vont repousser à plus tard leurs décisions et le pouvoir d'achat des fonctionnaires mis au chômage technique va être affecté», explique-t-il.

Mais «le marché semble penser que cette situation a déjà été prise en compte» par les investisseurs, remarque Art Hogan: depuis les récents records atteints par les indices le 18 septembre, quand Wall Street a commencé à surveiller de près les négociations sur le budget et le plafond de la dette, le Dow Jones a perdu près de 3,5% et le S&P 500 près de 2,5%.

De plus, les courtiers «estiment que cette fermeture partielle ne va pas durer longtemps», ajoute-t-il.

Pourtant «on n'a aucun précédent historique pour confirmer cette hypothèse», souligne Art Hogan: la dernière fois que cette situation s'est présentée en 1995-1996, le bras de fer entre l'exécutif et le législatif, dominé par les républicains exigeant des coupes budgétaires, avait entraîné la paralysie des services administratifs fédéraux, à deux reprises, pendant six jours puis trois semaines.

Malgré cela, «le VIX, l'indice de volatilité des prix qui est un baromètre clé de la nervosité du marché, reste à un niveau peu élevé et a à peine bougé depuis la semaine dernière», remarque de son côté Fred Dickson de DA Davidson. «Les marchés financiers s'attendent à ce que l'impasse sur le budget soit résolue très vite ou qu'une solution de dernière minute apparaisse soudainement.»

 

À suivre dans cette section

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.