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Les indices américains ont beau avoir effacé leurs pertes dans les dernières minutes de la séance, l’inquiétude refait son nid sur les parquets new-yorkais et torontois. Les ventes aux détails aux États-Unis moins bonnes qu’anticipées et la zone euro qui se trouve à la veille d’une échéance importante ont donné le ton.

Habitués aux bonnes nouvelles économiques sur le front américain, les investisseurs ont été surpris par les ventes au détail moins bonnes que prévu en janvier. Les ventes ont progressé de 0,4% alors que le consensus prévoyait une hausse de 1%.

Depuis le début de l’année, l’espoir nourri par les données en provenance de l’économie américaine a permis de tempérer les inquiétudes en provenance d’une zone euro en crise et d’une économie chinoise qui semble se diriger vers un ralentissement.

Les États-Unis étaient présentés comme «la chemise la plus propre dans le panier de linge sale», pour reprendre les propose de Stephen Wood, stratège en chef de Russel Investments à New York dans un texte du MarketWatch.

Le spectre d’une aggravation de la crise budgétaire dans la zone euro persiste. La Grèce a adopté un plan d’austérité plus tôt cette semaine, plan conditionnel à l’obtention de fonds en provenance du plan de sauvetage européen. Les ministres de la zone euro attendent davantage de garanties qui démontreront que les élus entendent vraiment respecter le plan imposé. Ils ont reporté leur réunion de mercredi à lundi prochain.

À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York:

— Le S&P/TSX recule de 45 points, ou 0,36 %, à 12 353 points;

— Le S&P 500 se replie de 1 point, ou 0,09 %, à 1 350 points;

— Le Dow Jones monte de 5 points, ou 0,03 %, à 12 878 points;

— Le Nasdaq est au neutre à 2 931 points;

— Le baril de pétrole s’apprécie de 11 cents US, ou 0,11 %, à 101,02 $ US;

— L’once d’or recule de 5,50 $ US, ou 0,32 %, à 1 719,40 $ US;

— Le dollar canadien est presque stable, à 100,09 cents US, un mince gain de 0,01 cent US.