Les craintes que les problèmes budgétaires de l'Irlande se propage à l'ensemble de l'Europe ont durement affecté les indices américains aujourd'hui. Photo: Bloomberg
Les marchés nord-américains se seront finalement balancés toute la journée. Résultat: alors que les principaux indices américains ont terminé la journée en territoire négatif, le TSX de Toronto a trouvé sa niche en territoire positif.
Si les uns ont su trouvé du réconfort du côté des statistiques de consommation et d'activités industrielles, les autres se sont encore une fois laissés affecter par la déprime européenne.
«L'ambivalence des investisseurs a définitivement marqué la journée, observe Luc Girard, directeur du Groupe conseil en portefeuilles, chez Valeurs mobilières Desjardins. C'est comme si les marchés ne savaient pas du tout sur quel pied danser.»
Peu après la fermeture des marchés, à 16 heures, la situation était la suivante à Toronto et New York :
- le S&P/TSX avait grimpé de 2,94 points, ou 0,02 %, à 12 895 points;
- Le S&P 500 avait reculé de 1,64 points, ou 0,14 %, à 1 187 points;
- Le Dow Jones s'était replié de 39,51 points, ou 0,36%, à 11 052 points;
- Le Nasdaq avait glissé de 9,34 points, ou 0,37%, à 2 525 points;
- Le baril de pétrole s'était apprécié de 1,97$ US, ou 2,35 %, à 85,73 $ US;
- L'once d'or avait monté de 4,50 $ US, ou 0,33 %, à 1 366,90 $ US;
- Le dollar canadien s'était apprécié de 0,19 cent US, ou 0,19 %, à 98,22 cents US.
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D'une part, les cordons de la bourse semblent s'être déliés. Le bilan du week-end du Black Friday s'est avéré positif, avec une hausse de la consommation de 6,4% sur l'année dernière. Autre nouvelle positive: l'indice de l'activité industrielle de Dallas s'est avéré quatre fois supérieur aux attentes, donnant encore plus de tonus au baril de pétrole, et par ricochet à la Bourse de Toronto, fortement composées de titres énergétiques.
Par ailleurs, l'Irlande a continué d'affecter les marchés boursiers, surtout aux États-Unis, et ce, malgré le plan de sauvetage adopté par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). Plusieurs craignent, entre autres, que le parlement irlandais parvienne à bloquer l'ambitieux budget proposé.
On s'inquiète aussi du fait que l'endettement de l'Espagne et du Portugal, puissent aussi nécessiter l'aide de l'UE, soutient M. Girard, de VMD. «Les investisseurs, dit-il, se posent bien des questions sur ce qui se passe là-bas.
Plus tôt en Europe, les indices ont encaissé un dur revers pour débuter la semaine. Alors que les marchés sont fermés de l'autre côté de l'Atlantique, Londres a reculé de 1,75 %, Paris a chuté de 2,16 % et Frankfort a trébuché de 1,93 %.
Avec Bloomberg News et La Presse Canadienne.
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