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Les principales Bourses d'Asie ont grimpé vendredi, surtout les places de Chine continentale, les investisseurs ayant privilégié les espoirs de reprise économique plutôt que les inquiétudes persistantes sur la deuxième vague de coronavirus et les tensions géopolitiques.
À Wall Street, les indices se dirigent vers une ouverture en hausse. Vers 8h10, les contrats à terme sur le S&P 500 grimpaient de 38 points, ou de 1,23%, à 3 136 points. Ceux du Dow Jones gagnaient 347 points, ou 1,34%, à 26 246 points, alors que ceux du Nasdaq avançaient de 102 points, ou de 1,03%, à 10 085 points.
En Europe, les indices sont au vert à la mi-séance. À Londres, le FTSE 100 progresse de 87 points, ou de 1,4%, à 6 311 points. À Paris, le CAC 40 gagne 74 points, ou 1,5%, à 5 033 points. À Francfort, le DAX grimpe de 147 points, ou de 1,2%, à 12 428 points.
De retour en Asie, l'indice composite de Shanghai a gagné 0,96% à 2 967,63 points et celui de Shenzhen a pris 1,19% à 1 931,10 points, tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng a gagné 0,73% à 24 643,89 points.
Les gains ont été plus faibles à la Bourse de Tokyo: l'indice Nikkei a grappillé 0,55% sur la séance pour finir à 22 478,79 points, tandis que l'indice élargi Topix a stagné (-0,02% à 1 582,8 points).
Le représentant au Commerce des États-Unis, Robert Lighthizer, s'est montré confiant sur le respect par la Chine de l'accord économique dit «de phase 1» signé entre les deux puissances en janvier, expliquant que Pékin avait massivement racheté des produits agricoles américains récemment.
L'agence d'informations financières Bloomberg a par ailleurs rapporté vendredi que la Chine souhaitait encore augmenter ses importations de soja et de maïs des États-Unis, mais sans citer de sources précises.
Ces signes de détente des tensions sino-américaines ont soutenu vendredi les marchés asiatiques, qui ont préféré relativiser la menace du président américain Donald Trump de couper les relations économiques avec Pékin, en réaction à M. Lighthizer qui avait jugé cela impossible.
En Chine, les autorités ont par ailleurs affirmé jeudi que la recrudescence locale du coronavirus, notamment à Pékin, était «sous contrôle», mais Washington a mis en doute la «crédibilité» des chiffres officiels chinois.
Plusieurs Etats américains, parmi lesquels la Floride et le Texas, ont encore connu jeudi des niveaux record de nouvelles contaminations au coronavirus. Mais le nombre quotidien de morts dans le pays continue de donner des signes de diminution et l'immunologiste Anthony Fauci a dit à l'AFP exclure un retour des confinements.
Du côté du pétrole
Les cours de l'or noir continuaient de progresser vendredi en Asie, après avoir déjà grimpé jeudi sur fond d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) afin de faire le point sur leur coupes historiques de production pour soutenir les prix.
Vers 05H00 le prix du baril de brut américain WTI gagnait 3,37% à 40,15 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord progressait de 3,04% à 42,77 dollars.
