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Les Bourses asiatiques ont de nouveau terminé sur des tendances diverses vendredi, prise entre le regain des tensions diplomatiques entre les États-Unis et la Chine et des indicateurs économiques chinois mi-figue mi-raisin.
Aux États-Unis, les marchés boursiers se dirigents vers une ouverture en territoire négatif. Vers 8h15, les contrats à terme sur le S&P 500 reculaient de 25 points, ou de 0,9%, à 2 821 points, ceux du Dow Jones baissaient de 199 points, ou de 0,85%, à 23 335 points et ceux du Nasdaq perdaient 114 points, ou 1,26%, à 8 964 points.
En Europe, les indices évoluent sans direction claire à la mi-séance. À Londres, le FTSE 100 avançait de 50 points, ou de 0,9%, à 5 793 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 5 points, ou 0,14%, à 4 279 points. À Francfort, le DAX grimpait de 104 points, ou de 1,03%, à 10 442 points.
De retour en Asie, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes japonaises, qui avait débuté dans le vert avant de repartir dans le négatif, a fini sur une hausse de 0,62% à 20 037,47 points, alors que l'indice élargi Topix s'est apprécié de 0,50% à 1 453,77 points.
Sur l'ensemble de la semaine, le Nikkei est toutefois en recul, perdant 0,7%.
Le marché tokyoïte a suivi la tendance observée la veille à la Bourse de New York qui, après une ouverture en baisse, avait terminé la séance sur une progression de 1,62%, malgré une nouvelle hausse importante du nombre de demandeurs d'emplois aux États-Unis, où 36,5 millions de personnes se sont inscrites au chômage depuis mi-mars.
Mais la remontée des prix du pétrole a rassuré les investisseurs, qui ont choisi de moins tenir compte des menaces du président Donald Trump de rompre toute relation avec la Chine, dans une nouvelle montée des tensions entre les deux rives du Pacifique.
À Hong Kong, l'indice Hang Seng a terminé sur un faible repli de 0,14%, à 23 797,47 points, alors qu'en Chine continentale, l'indice composite de Shanghai a reculé de 0,07% à 2 868,46 points, celui de Shenzhen s'appréciant pour sa part de 0,16% à 1 808,56 points.
En Chine justement, la production industrielle a progressé de 3,9% sur avril, par rapport à la même période en 2019, ce qui est supérieur aux attentes des experts et représente le premier mois de hausse de 2020. Pour autant, les ventes de détails sont restées en forte recul (-7,5%), signe des difficultés à faire repartir la consommation.
Au Japon, la publication du PIB pour le premier trimestre est attendu pour lundi mais les analystes anticipent d'ores et déjà une baisse de 4,5% à 5,2% de la richesse nationale sur un an, ce qui ferait entrer l'archipel en récession, après un dernier trimestre 2019 déjà en baisse.
Du côté du pétrole
Après la baisse des stocks de brut aux États-Unis et la hausse des cours jeudi, le marché suivait cette tendance en Asie: vers 04H35, le prix du baril de brut américain WTI prenait 3,37% à 28,49 dollars mais le cours du baril de Brent de la mer du Nord s'appréciait de son côté de 3,60% à 32,25 dollars.
