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Les grandes Bourses d'Asie ont terminé mardi en baisse ou sur des gains marginaux face aux inquiétudes grandissantes autour d'une éventuelle deuxième vague d'infections de COVID-19, et dans l'attente de nouveaux indicateurs aux États-Unis.
Au États-Unis, les contrats à terme des principaux indices boursiers pointent vers une ouverture en hausse. Vers 8h15, ceux du S&P 500 sont en hausse de 11 points, ou de 0,39%, à 2 934 points. Ceux du Dow Jones avancent de 125 points, ou de 0,52%, à 24 249 points, et ceux du Nasdaq grimpent de 35 points, ou de 0,38%, à 9 314 points.
En Europe, à la mi-séance, les marchés se cherchent une direction. À Londres, le FTSE-100 progresse de 50 points, ou de 0,87%, à 5 991 points. À Paris, le CAC 40 recule de 18 points, ou de 0,4%, à 4 472 points. À Francfort, le DAX avance de 32 points, ou de 0,31%, à 10 858 points.
De retour en Asie, l'indice vedette de Tokyo, le Nikkei, a abandonné 0,12% à 20 366,48 points et l'indice élargi Topix a perdu 0,26% à 1 476,72 points.
En Chine, l'indice Hang Seng de Hong Kong a terminé sur un recul marqué de 1,45%, à 24 245,68 points. En Chine continentale cependant l'indice composite de Shanghai a grappillé 0,11% à 2 891,51 points et celui de Shenzhen a progressé de 0,33% à 1 810,74 points.
«Des éléments semblent démontrer que la hausse de la mobilité (avec les déconfinements, NDLR) va entraîner une résurgence du nombre de cas, ce qui pourrait modifier la courbe de la reprise» économique, a estimé dans une note l'analyste d'AxiCorp Stephen Innes.
Toutefois «nous ne sommes plus dans une phase où le nombre de nouveaux cas augmente massivement (...), donc il n'est pas impossible d'avoir la situation sous contrôle», voulait croire pour sa part Hideyuki Ishiguro, stratégiste du courtier japonais Daiwa Securities.
De nouveaux cas de Covid-19 ont été récemment enregistrés à Wuhan (centre de la Chine), berceau de la pandémie, ainsi qu'en Corée du Sud, alors que Pékin et Séoul pensaient désormais avoir la crise sanitaire derrière eux.
Du côté du pétrole
Les cours du pétrole étaient soutenus par la décision la veille de l'Arabie saoudite de réduire encore sa production d'or noir à partir de fin juin. À 4H40, le prix du baril de brut américain WTI gagnait 2,28% à 24,69 dollars, et celui du baril de Brent londonien progressait de 1,08% à 29,95 dollars.
