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La Bourse de New York se dirige vers une ouverture proche de l'équilibre, lundi, les investisseurs optant pour la prudence à l'orée d'une semaine riche en actualité économique.
Vers 7h ce matin, le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui donne sa tendance, prenait 0,02% à 25 421 points. L'indice élargi SP 500 échappait 0,07% à 2815,50 points, tandis que celui du Nasdaq, à dominante technologique, perfait 0,19% à 7287,25 points.
Contexte
«Les opérateurs digèrent la vente des actions technologiques de vendredi aux États-Unis», a estimé Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group, dans une note.
«Les perspectives décevantes de Facebook et Twitter, suivant une publication mal accueillie de Netflix, ont amené des investisseurs à s'interroger sur le modèle de croissance de ces entreprises», a indiqué de son côté Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Les investisseurs abordent ainsi avec une prudence une semaine qui s'annonce chargée en actualité.
«Outre les publications microéconomiques, ce sera le tour» de la Réserve fédérale américaine (Fed) de se réunir mercredi, après la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière, ont notamment relevé les analystes du courtier Aurel BGC.
Toutefois, la séance de lundi «sera peu propice à beaucoup de volatilité du fait d'un agenda économique léger», a commenté Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
«Les chiffres européens et américains prévus ce jour ne sont habituellement pas propices à de réels mouvements de marché», a-t-il précisé.
À l'étranger
Les Bourses chinoises ont fini en baisse lundi dans le sillage de Wall Street,les investisseurs attendant les réunions des banques centrales japonaise et américaine.
Le recul de Wall Street vendredi, à cause de résultats d'entreprises globalement décevants, a aussi joué sur les décisions des investisseurs à Tokyo.
Les médias ont indiqué ces derniers jours que la banque centrale japonaise risquait de revoir négativement son estimation de l'évolution de l'inflation, ce qui serait un signe supplémentaire des difficultés rencontrées par elle-même et le gouvernement afin d'obtenir une progression des prix suffisante pour entraîner l'économie. L'objectif de 2% fixé d'un commun accord début 2013 est encore loin d'être atteint alors que la BoJ espérait qu'il le serait en deux ans.
À l'agenda
La Réserve fédérale américaine (Fed) conclura mercredi une réunion monétaire au cours de laquelle elle devrait maintenir les taux d'intérêt en l'état mais confirmer son intention de les relever plus tard dans l'année malgré le mécontentement de Donald Trump.
