Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 25/09/2019 à 07:11

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 25/09/2019 à 07:11

(Photo: archives)

La Bourse de New York pointe vers une ouverture dans le rouge mercredi matin, dans un climat d'aversion au risque dû aux tensions commerciales sino-américaines mais aussi aux incertitudes politiques aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Du côté des contrats à terme, le Dow Jones Industrial Average, l’indice vedette du parquet new-yorkais, est en baisse de 0,13%, à 26 782 points. Toujours selon les contrats à terme, le Nasdaq, à forte coloration technologique, recule de 0,32% à 7710,25 points. Le S&P500, quant à lui, perd 0,18% à 2964,75 points.

Contexte

«Les marchés vont être ballotés dans les prochains jours par les nouveaux développements politiques aux États-Unis et au Royaume-Uni», affirme dans une note Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC.

«Il n'est pourtant pas certain que la tentative de destitution américaine et la décision de la Cour suprême anglaise affaiblissent respectivement Donald Trump et Boris Johnson», souligne le spécialiste.

Les démocrates ont lancé mardi à Washington la première étape d'une mise en accusation solennelle de Donald Trump, soupçonné d'avoir demandé au président ukrainien d'enquêter sur son rival politique Joe Biden.

Par ailleurs, le président américain, qui impose des droits de douane punitifs aux produits de Pékin, a derechef vilipendé mardi les "abus" de la Chine en matière commerciale.

Depuis plus d'un an, les deux premières économies mondiales sont engagées dans un bras de fer commercial, s'infligeant mutuellement des tarifs douaniers.

En Angleterre, le feuilleton du Brexit s'éternise à coups de rebondissements. Les députés britanniques font leur rentrée mercredi au lendemain de l'arrêt historique de la Cour suprême qui a jugé "illégale" la décision du Premier ministre Boris Johnson de suspendre le Parlement à l'approche du Brexit.

Ils sont majoritairement opposés à un divorce brutal avec l'UE, scénario envisagé par Boris Johnson, qui n'a plus de majorité au Parlement mais a la ferme intention de mener le Brexit à son terme d'ici le 31 octobre.

Concernant la crise dans le Golfe, la balle était mercredi dans le camp des présidents américains et iraniens Donald Trump et Hassan Rohani.

Une rencontre entre les deux dirigeants lors de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU pourrait être un signe d'apaisement après les attaques du 14 septembre contre deux installations pétrolières saoudiennes, attribuées par les Occidentaux à la République islamique.

À l’étranger

Les Bourses asiatiques ont nettement reculé mercredi, surtout en Chine après des propos de nouveau plus offensifs de Donald Trump sur Pékin et l'ouverture d'une enquête en vue d'une procédure de destitution du président américain.

Les pertes ont été plus sévères sur les marchés chinois, heurtés par les mots virulents de Donald Trump envers Pékin dans son discours mardi à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le président américain a une nouvelle fois dénoncé les «abus» de Pékin en matière commerciale, et s'est immiscé dans la crise politique à Hong Kong en exhortant la Chine à protéger "le mode de vie démocratique" de l'ancienne colonie britannique.

Comme Wall Street la veille, les marchés asiatiques ont aussi été secoués par le lancement d'une procédure de destitution à l'encontre de Donald Trump par les démocrates à la Chambre des représentants. Cette procédure extrême a toutefois peu de chances d'aboutir.

À l’agenda

Côté statistiques, le rapport sur les stocks de pétrole aux États-Unis est le principal indicateur au menu, aujourd'hui.

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