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Les marchés mondiaux connaissaient des résultats divisés, lundi. Les bourses européennes hésitaient tandis que les marchés asiatiques ont clôturé en hausse.
La Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture en ordre dispersé. Vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 gagnaient 8 points, ou 0,22%, à 3 842 points. Ceux du Dow Jones reculaient de 42 points, ou de 0,14%, à 30 867 points, tandis que ceux du Nasdaq augmentaient de 111 points, ou de 0,83%, à 13 472 points.
En Europe, les marchés étaient en baisse à la mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 42 points, ou 0,64%, à 6 652 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 31 points, ou de 0,56%, à 5 559 points. À Francfort, le DAX cédait 78 points, ou 0,57%, à 13 795 Asie, les places boursières de Tokyo et Hong Kong ont terminé la semaine dans le rouge, les investisseurs préférant prendre des bénéfices, préoccupés également par la situation sanitaire dans le monde alors que l'ancien territoire britannique se prépare à un confinement.
Les indices asiatiques ont de leur côté fini en hausse dans le sillage du nouveau record historique pour le Nasdaq vendredi.
À Tokyo, l'indice vedette Nikkei s'est apprécié de 0,67%, les investisseurs opérant une chasse aux affaires à l'approche de la saison des résultats.
En Chine, l'indice Hang Seng de Hong Kong gagnait plus de 2%, les investisseurs étant soulagés de la levée du confinement d'un quartier de la métropole. Les indices composites de Shanghai et Shenzhen progressaient plus modestement.
Le contexte
Une série de mauvaises nouvelles a déferlé ces derniers jours sur le front mondial de la crise sanitaire, dont de nouvelles restrictions dans le monde, des retards de livraison de vaccins et des inquiétudes renouvelées sur la dangerosité potentielle du variant britannique.
Les Bourses européennes se sont montrées confiantes la première semaine de janvier, mais depuis, la perspective de dégâts économiques sur le long terme a entraîné la prudence des investisseurs.
Le volume d'investissements directs étrangers est au niveau des années 1990 et devrait rester faible en 2021, selon l'ONU.
Dans ce contexte anxiogène, la banque centrale américaine se réunira pour la première fois cette année, mardi et mercredi, une semaine après l'arrivée à la Maison-Blanche de Joe Biden qui a présenté son programme d'urgence de 1 900 milliards de dollars pour soulager l'économie.
Si l'orientation généreuse de la politique monétaire devrait rester la même, «la récente décision de soutien budgétaire et la perspective d'un plan de relance encore plus important pourraient renforcer l'optimisme de la Fed sur les perspectives économiques», anticipe de son côté Christian Scherrmann, économiste chez DWS.
Du côté du pétrole
Le marché du pétrole faisait de courts gains, lundi matin.
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI s'appréciait de 0,11%, à 52,33 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,16%, à 55,50 $US.
