Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 23/02/2022 à 08:07, mis à jour le 23/02/2022 à 08:12

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 23/02/2022 à 08:07, mis à jour le 23/02/2022 à 08:12

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés boursiers mondiaux évoluaient à la hausse mercredi, mais restaient prudents, après des sanctions contre la Russie moins dures qu'escomptées, mais sans qu'une escalade militaire ne soit écartée en Ukraine.

En Asie, les Bourses chinoises ont également enregistré de petits gains.

À New York, les indices de Wall Street s'apprêtent à rebondir après les pertes de la veille enregistrées dans le sillage de l'aggravation des tensions en Ukraine.

 

Les indices boursiers à 08:04:06

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 226,00 points (+0,67%) à 33 751,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 34,25 points (+0,80%) à 4 334,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de 165,25 points (+1,19%) à 14 028,00 points.

En Europe, les résultats étaient positifs. À Londres, le FTSE 100 progressait de 41,71 points (+0,56%) à 7 535,92 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 81,02 points (+1,19%) à 6 868,62 points. À Francfort, le DAX prenait 126,08 points (+0,86%) à 14 819,08 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en baisse de 461,26 points (-1,71%) à 26 449,61 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de 140,28 points (+0,60%) à 23 660,28 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de 0,29 $ US (-0,32%) à 91,62 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 0,19 $ US (-0,20%) à 96,65 $ US.

 

 

Le contexte

La crainte d'une escalade militaire en Ukraine est vive depuis que le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance des territoires séparatistes de Lougansk et de Donetsk. 

En réaction, les Occidentaux ont pris des sanctions contre la Russie, qui visent les banques, les obligations souveraines ou encore le gazoduc Nord Stream 2.

Le risque d'escalade militaire est loin d'être écarté. Le Sénat russe a approuvé la demande du président Poutine de déployer des militaires russes à l'étranger, après sa requête de venir en aide aux séparatistes prorusses en Ukraine. L'Ukraine a de son côté mobilisé ses réservistes et demandé à son Parlement l'instauration d'un état d'urgence.

Dans ce contexte instable, «l'appétit général pour les actifs plus risqués continue de baisser partout, les investisseurs continuant de rechercher la sécurité», assure Pierre Veyret, analyste d'ActivTrades. 

D'un autre côté, «les périodes de conflit poussent les banques centrales à soutenir l'économie», explique Hubert Tassin de Gaspal Gestion. «C'est une des sources de la sérénité actuelle des marchés financiers.» 

Mais l'inflation éprouve déjà les marchés selon lui, et le conflit présente un risque supplémentaire pour la hausse des prix, à commencer par ceux de l'énergie. Cela ne ferait pas les affaires des banques centrales occidentales, qui tentent d'endiguer l'inflation galopante en réduisant leur soutien monétaire.

Des membres de la banque centrale américaine, la Fed, feront d'ailleurs des déclarations ce mercredi.

Les rendements souverains progressaient légèrement, les intérêts sur l'emprunt à 10 ans américain se rapprochant de nouveau de la barre des 2% (1,97%), qu'ils avaient abandonnée avec l'impact de la crise russo-ukrainienne.

Les cours du pétrole reculaient, après que le Brent a frôlé les 100 dollars américains le baril mardi, les sanctions adoptées par les Occidentaux contre la Russie ne menaçant pas pour l'instant les exportations russes d'or noir.

Le prix du gaz naturel européen poursuivait sa hausse, la Russie étant le premier exportateur mondial. Le marché de référence en Europe gagnait 5,17% par rapport à mardi.

Les cours du nickel et de l'aluminium restaient élevés après avoir atteint la veille des plus hauts depuis respectivement 2011 et 2008.

La situation profite aux actions des entreprises minières: Antofagasta (ANTO.L) bondissait de 2,99%, Glencore (GLEN.L) de 0,53%, ArcelorMittal (MT.AS) de 1,26%. Mais Evraz (EVR.L, -6,15%) et Polymetal (POLY.L, -2,95%), plus présentes en Russie, repartaient à la baisse. 

L'action du groupe automobile Stellantis (STLA.PA) bondissait de 5,56% à Paris après que le groupe a publié un bénéfice «record» en 2021, malgré des ventes freinées par la pénurie de semi-conducteurs.

Dans son sillage le secteur avançait, notamment à Francfort où BMW (BMW.DE) prenait 2,09%, Volkswagen (VOW3.DE) 1,67% et Mercedes-Benz (MBG.DE) 1,32%.

L'équipementier sportif Puma (PUM.DE, -1,76%) s'attend à un résultat d'exploitation entre 600 et 700 millions en 2022, après 557 millions en 2021 qui a représenté une performance historique. L'objectif est conforme aux attentes des analystes, mais jugé prudent par les investisseurs.

L'euro montait de 0,17% à 1,134 3 $ US. 

Le bitcoin remontait de 2,35% à 38 790 $ US.

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