Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 19/04/2022 à 08:12, mis à jour le 20/04/2022 à 08:21

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 19/04/2022 à 08:12, mis à jour le 20/04/2022 à 08:21

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés reculaient mardi, confrontés à des perspectives de croissance pessimistes et à de fortes tensions géopolitiques qui continuent de peser sur le moral des investisseurs attentifs à une nouvelle salve de résultats dans un contexte généralisé de hausse des coûts.

En Europe, les indices connaissaient une séance difficile à leur retour de Pâques, affectés par la situation géopolitique.

À New York, les contrats à terme laissaient miroiter une ouverture proche de l'équilibre.

 

Les indices boursiers à 8h41

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 22,00 points (+0,06%) à 34 335,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 3,75 points (+0,09%) à 4 390,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 24,50 points (+0,18%) à 13 932,25 points.

En Europe, à Londres, le FTSE 100 diminuait de 33,99 points (-0,45%) à 7 582,39 points. À Paris, le CAC 40 perdait 79,82 points (-1,21%) à 6 509,53 points. À Francfort, le DAX cédait 100,32 points (-0,71%) à 14 063,53 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 185,38 points (+0,69%) à 26 985,09 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché 490,32 points (-2,28%) à 21 027,76 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain lâchait 2,41 $ US (-2,23%) à 105,80 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 2,45 $ US (-2,17%) à 110,71 $ US.

 

Le contexte

«Les derniers commentaires agressifs de la banque centrale américaine (Fed) ainsi que les nouvelles restrictions COVID en Chine, combinés à la résurgence de la guerre dans l'est de l'Ukraine, ont suscité des incertitudes», observe Pierre Veyret, analyste à ActivTrades.

Contrairement à la Banque centrale européenne, qui joue la montre avant de resserrer sa politique monétaire de crainte d'affaiblir des économies déjà affectées par le conflit en Ukraine, la Réserve fédérale américaine (Fed) a signalé sa volonté de remonter rapidement ses taux pour lutter contre l'inflation.

L'un de ses responsables les plus déterminés, James Bullard, président de la Fed de Saint-Louis, a envisagé lundi un relèvement des taux de 0,75 point.

Les anticipations d'inflation continuent de se renforcer en Europe comme aux États-Unis, mettant le marché des emprunts d’État sous haute tension.

Le rendement de référence des emprunts d'État américains à dix ans se redressait à 2,89%.

Sur le front géopolitique et macroéconomique, les investisseurs faisaient face à de mauvaises nouvelles.

La Russie a affirmé vouloir «libérer» militairement le Donbass, région de l'est de l'Ukraine, et accuse l'Occident de «faire durer» le conflit en livrant des armes à Kyiv.

La Chine a annoncé lundi un rebond de sa croissance au premier trimestre de 4,8% sur un an, malgré des «défis importants» pour l'économie au moment où le confinement de Shanghai pénalise lourdement l'activité économique. Ce chiffre est meilleur qu'attendu, mais toutefois en deçà de l'objectif de croissance «d'environ 5,5%» cette année fixé par Pékin.

Les ventes de détail, principal indicateur des dépenses des ménages, ont reculé de 3,5% en mars sur un an, sur fond de dynamique qui s'essouffle.

Alors que Netflix (NFLX) ouvrira le bal des publications trimestrielles du secteur technologique aux États-Unis dans la journée avant Tesla (TSLA) mercredi et Snap (SNAP) jeudi, les investisseurs cherchent à vérifier le degré de résistance des entreprises face à l'augmentation des coûts, mais surtout à savoir comment elles anticipent le deuxième trimestre.

Avec les risques géopolitiques, les valeurs refuges étaient recherchées, comme l'or dont l'once s'approchait des 2 000 dollars américains (à 1 980 $ US).

En revanche, le bitcoin était sous pression en raison de l'inflation qui renforce les perspectives de resserrement monétaire aux États-Unis.

Sur le marché des changes, le yen continuait à s'affaiblir face au dollar américain, un dollar s'échangeant vers 7h45, heure du Québec, pour 128,28 yens contre 126,99 yens lundi à 17h00. 

L'euro remontait un peu face au dollar (+0,11%) à 1,0794 $ US.

Les prix du pétrole se repliaient mardi, malgré l'annonce la veille de la fermeture d'importants sites pétroliers en Lybie, la demande en or noir s’essoufflant.

Le groupe pharmaceutique Johnson & Jonhson (JNJ) a suspendu les prévisions de vente pour son vaccin contre la COVID-19, dont la demande est inférieure à celle des sérums de Moderna et Pfizer.

À Wall Street, l'action de J&J cédait 0,37%, à 177,00 $ US, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse new-yorkaise.

Le secteur technologique restait affecté par les questions liées à l'inflation et la normalisation de la politique monétaire.

À Paris, Dassault Systèmes (DSY.PA, -1,60%), Worldline (WLN.PA, -2,61%) ou Soitec (SOI.PA, -1,11%) traînaient les pieds, comme l'allemand SAP (SAP.DE, -0,92%).

Les valeurs du transport aérien et des loisirs étaient elles aussi en berne dont Airbus (AIR.PA -1,03% à Paris), Fraport (FRA.DE, -1,18% au MDax), Lufthansa (LHA.DE, -1,44%), Tui (TUI1.DE, -2,40%), Easyjet (EZJ.L, -2,47%) et Ryanair (RYA.IR, -3,52%).


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