Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 16/09/2022 à 07:53, mis à jour le 16/09/2022 à 07:56

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 16/09/2022 à 07:53, mis à jour le 16/09/2022 à 07:56

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers baissaient vendredi, s'apprêtant à terminer sur une note négative une semaine qui aura de nouveau été marquée par les inquiétudes des investisseurs concernant l'inflation et les politiques monétaires.

Paris, Francfort et Milan (0,86%) cédaient du terrain, tandis que Londres tournait autour de l’équilibre vers 7h45.

La Bourse de Tokyo a terminé en baisse, même chose pour Shanghai (2,30%) et Hong Kong, en dépit d'un rebond surprise des ventes de détail et de la production industrielle dans le pays en août.

Wall Street s'orientait également vers une ouverture en repli. Jeudi, la place new-yorkaise a terminé en baisse, après une série d'indicateurs mitigés et malgré un accord de principe signé afin d'éviter une grève du fret ferroviaire aux États-Unis.

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 255,00 points (-0,82%) à 30 719,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 cédaient 34,75 points (-0,89%) à 3 867,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient un recul de 127,75 points (-1,07%) à 11 807,00 points.

À Londres, le FTSE 100 perdait 3,18 points (-0,04%) à 7 278,89 points. À Paris, le CAC 40 perdait 76,30 points (-1,24%) à 6 081,54 points. À Francfort, le DAX lâchait 211,65 points (-1,63%) à 12 745,01 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en baisse de 308,26 points (-1,11%) à 27 567,65 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en baisse de 168,69 points (-0,89%) à 18 761,69 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de 0,65 $ US (+0,76%) à 85,75 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 0,82 $ US (+0,90%) à 91,66 $ US.

 

Le contexte

Les investisseurs gardent leurs distances avec les placements à risque à quelques jours de la prochaine réunion de politique monétaire de la Banque centrale américaine, la Fed, qui devrait une nouvelle fois procéder à une forte hausse de ses taux directeurs après la publication d'une inflation plus élevée que prévu en août aux États-Unis.

Les anticipations des opérateurs concernant l'ampleur de cette hausse oscillent entre 75 et 100 points de base. Et ce ne sera probablement pas la dernière, étant donné que «certains membres du comité monétaire de la Fed ont même déclaré ouvertement leur préférence pour des taux directeurs à 4% ou plus d'ici la fin de l'année», contre 2,25% à 2,50% actuellement, rappelle Christian Scherrmann, économiste chez DWS.

En conséquence les taux obligataires s'envolent : le taux d'intérêt de la dette américaine à deux ans a grimpé à un niveau inédit depuis 2007. Vers 7h05, heure du Québec, il valait 3,90%.

Élément positif pour un ralentissement des prix, les prix du pétrole ont chuté de plus de 3% jeudi, affectés par les craintes de récession et une déclaration du département américain de l'Énergie, affirmant que la reconstitution des réserves stratégiques américaines de pétrole ne démarrera probablement pas avant fin 2023.

Le gaz naturel européen perdait 10% à 193 euros le mégawattheure. 

Vendredi, les investisseurs prendront connaissance de l'indice de confiance des consommateurs américains de l'Université du Michigan.

L'arrivée à échéance de nombreux produits boursiers dérivés accentue de plus la volatilité, des «mouvements erratiques du marché se produisent habituellement» lors de telles séances, selon Pierre Veyret, analyste de ActivTrades.

La société américaine Fedex a transporté moins de lettres et paquets que prévu cet été et a en conséquence retiré jeudi ses prévisions pour l'année et engagé des mesures d'économies, faisant plonger de plus de 20% le cours de son action dans les échanges électroniques d'avant séance à Wall Street.

Cet avertissement sur résultats entraînait les valeurs européennes du secteur : Royal Mail chutait de 11,20% à Londres et Deutsche Post de 5,03% à Francfort.

Les géants du transport Maersk (-5,66%, à Copenhague) et Kuehne+Nagel (-1,64%, à Zurich) étaient pénalisés également.

Le cocktail d'anticorps Evusheld d'AstraZeneca a reçu une recommandation en vue d'une autorisation dans l'Union européenne comme traitement pour les personnes infectées par la COVID-19. De plus, un médicament destiné à prévenir la bronchiolite chez les nouveau-nés développé par Sanofi (-0,56% à Paris) et Astrazeneca (+2,55% à Londres) a obtenu le feu vert de l'Agence européenne du médicament.

La livre britannique plongeait à un nouveau plus bas depuis 1985 face au dollar américain, minée par les craintes de récession au Royaume-Uni, après la publication d'une nette baisse des ventes au détail en août, plombées par les hausses de prix. Une livre valait 1,1402 $ US (-0,55%) vers 7h00, tandis que l'euro perdait 0,16% face au billet vert, à 0,9985 $ US pour un euro.

Le bitcoin était stable (-0,29%) à 19 795 $ US.

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