Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 15/02/2022 à 08:01, mis à jour le 15/02/2022 à 08:18

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 15/02/2022 à 08:01, mis à jour le 15/02/2022 à 08:18

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Après leur plongeon de la veille, les marchés boursiers mondiaux rebondissaient mardi à la faveur d'un signe de détente sur le front ukrainien, la Russie ayant ordonné le retour dans leurs garnisons d'unités déployées près de la frontière.

À mi-séance, l'Europe évoluait nettement dans le vert, comblant une partie des pertes de la veille enregistrées en raison des craintes d'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Un peu avant l'ouverture new-yorkaise, les contrats à terme sur les trois principaux indices laissaient présager une ouverture en franche progression, après une clôture en ordre dispersé au terme d'une séance très volatile la veille.

Du côté de l'Asie — dont la fin de la séance a eu lieu avant les premiers mouvements russes — la Bourse de Tokyo avait terminé en repli.

 

Les indices boursiers à 7h57

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 399,00 points (+1,16%) à 34 870,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 65,50 points (+1,49%) à 4 459,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 292,00 points (+2,05%) à 14 545,00 points.

En Europe, les résultats étaient au vert. À Londres, le FTSE 100 augmentait de 49,75 points (+0,66%) à 7 581,34 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 97,57 points (+1,42%) à 6 949,77 points. À Francfort, le DAX montait de 259,55 points (+1,72%) à 15 373,52 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a diminué de 214,40 points (-0,79%) à 26 865,19 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 200,86 points (-0,82%) à 24 355,71 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 3,16 $ US (-3,31%) à 92,30 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 2,88 $ US (-2,99%) à 93,60 $ US.

 

 

Le contexte

«Les investisseurs ont accueilli les signes rassurants d'une désescalade des tensions géopolitiques avec la Russie/Ukraine» et «le sentiment du marché s'est amélioré», résume Pierre Veyret, analyste d'ActivTrade.

Il tient cependant à souligner que les investisseurs suivront «avec prudence les discussions entre le président Poutine et le chancelier allemand Scholz, tandis que les données macroéconomiques pourraient accroître la volatilité du marché, avec l'indice des prix à la consommation américain qui se profile dans l'après-midi».

À (re)lire: Ukraine: Moscou voit une «chance» de compromis avec l'Occident

Mardi, le premier signe d'un recul de Moscou a été enregistré: des forces russes déployées depuis des semaines près de la frontière ukrainienne ont commencé à retourner dans leurs garnisons. La Russie avait massé depuis décembre plus de 100 000 soldats aux frontières de l'Ukraine, faisant craindre à Kiev une invasion imminente.

«Il y a des signaux de la part de Moscou pour une poursuite de la diplomatie. Cela incite à un optimisme prudent (…) mais le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions si les équipements lourds restent sur place, car elles peuvent revenir rapidement», a tempéré le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontrait mardi après-midi Vladimir Poutine à Moscou. 

«On va malheureusement consacrer une grande partie de notre temps aujourd'hui à la question liée à la situation en Europe, à la sécurité et aux discussions qui sont en cours sur cette question, notamment en lien avec l'Ukraine», a déclaré M. Poutine au début de cette rencontre, selon les images de la télévision publique russe.

Mardi également, sont attendus à l'agenda l'indice PPI des prix de gros aux États-Unis ainsi que l'indice d'activité manufacturière de la région de New York.

Après leur plongeon de lundi, les valeurs bancaires rebondissaient nettement, BNP Paribas (BNP.PA) prenant 2,82% à 63,49 euros et Société Générale (GLE.PA), particulièrement présente en Russie, montant de 2,49% à 34,64 euros.

Même tendance du côté de l'aérien et de l'automobile, avec Lufthansa (LHA.DE, +3,84% à 7,58 euros), Renault (RNO.PA, +3,42% à 35,56 euros), BMW (BMW.DE, +2,40% à 94,81 euros) et Volkswagen (VOW3.DE, +3,22% à 188,58 euros).

Plus grosse baisse du CAC 40 parisien lundi, le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal (MT) grimpait mardi de 2,54%, à 27,00 euros.

Glencore (GLNCY), le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, grimpait de 2,65% à 433,70 pence à Londres, après avoir annoncé un bénéfice net de près de 5 milliards de dollars américains (4,3 milliards d'euros) en 2021, porté par le rebond des cours des matières premières.

Les cours du pétrole repartaient à la baisse.

L'euro montait de 0,28% face à dollar américain, à 1,133 9 $ US.

Le bitcoin gagnait 4,81%, à 44 287 $ US.

 

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