Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 07/06/2022 à 08:08, mis à jour le 07/06/2022 à 08:11

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 07/06/2022 à 08:08, mis à jour le 07/06/2022 à 08:11

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux évoluaient en baisse mardi, sur la réserve à l'approche d'une réunion de la Banque centrale européenne alors que l'inflation pousse les banques centrales à resserrer leurs politiques.

Les places européennes reculaient à Paris, 1% à Francfort et de 1,29% à Milan. De son côté, Londres restait proche de l'équilibre, à -0,09%. La veille au soir, le premier ministre Boris Johnson a survécu à un vote de défiance des députés de sa majorité, excédés par des scandales comme les fêtes à Downing Street pendant les confinements. 

À Wall Street, la prudence restait de mise. Les contrats à terme des principaux indices américains perdaient du terrain, la baisse la plus importante étant attribuée au Nasdaq, à forte composante technologique.

 

Les indices boursiers à 08h01

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 214,00 points (-0,65%) à 32 698,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 baissaient de 31,75 points (-0,77%) à 4 088,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq baissaient de 129,75 points (-1,03%) à 12 475,25 points.

À Londres, le FTSE 100 lâchait 9,85 points (-0,13%) à 7 598,37 points. À Paris, le CAC 40 affichait un recul de 61,00 points (-0,93%) à 6 487,78 points. À Francfort, le DAX lâchait 163,86 points (-1,12%) à 14 489,95 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 28,06 points (+0,10%) à 27 943,95 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché 122,23 points (-0,56%) à 21 531,67 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain perdait 0,35 point (-0,30%) à 118,15 points. Le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 0,39 point (-0,33%) à 119,12 points.

 

Le contexte

«La livre a peu réagi» à ce vote, indique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, «les marchés sont plus préoccupés par l'orientation de l'économie britannique et les tentatives de la Banque d'Angleterre pour les résoudre».

«Une incertitude réelle demeure sur les gains possibles et pour savoir si l'inflation a atteint un pic. L'indice des prix à la consommation américain sera important sur ce point», estime Neil Wilson, analyste chez Markets.com. 

Cet indicateur doit être publié vendredi, le même jour que les chiffres de l'inflation chinoise. 

La flambée des prix inquiète particulièrement les marchés, car, pour y faire face, les banques centrales prévoient de relever leurs taux directeurs, ce qui pourrait avoir un impact sur la croissance.

La Réserve américaine (Fed) a déjà commencé en mars et elle a été suivie mardi par la banque centrale australienne, qui les a relevé 50 points de base à 0,85%, un niveau plus élevé qu'attendu.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se réunir. La BCE devrait préparer le terrain à la sortie de sa politique controversée de taux négatifs, un tournant historique qui va renchérir le crédit. 

«En laissant ouverte la porte à des hausses de taux plus importantes, elle devrait donner des gages à la ligne dure au sein du Conseil et contenir les anticipations d'inflation», explique Franck Dixmier, responsable de la gestion des taux à AllianzGI, qui table sur une hausse de 25 points de base des taux directeurs.

La BCE devrait aussi décider l'arrêt de ses rachats nets de dette, qui ont jusqu'à présent permis de soutenir les marchés avec des liquidités abondantes. 

Les valeurs technologiques faisaient les frais de la prudence des investisseurs. 

À Paris, le groupe de services numériques Atos perdait 2,56% vers 7h00, heure du Québec, et l'éditeur de logiciels Dassault Systèmes lâchait -2,41%. 

À Francfort, c'est surtout le vendeur de vêtements en ligne Zalando (-5,11%) et les livreurs de repas Delivery Hero et HelloFresh (-3,12% et -2,63% respectivement) qui perdaient du terrain, tout comme le londonien Deliveroo, à -1,41%.

Le gouvernement suédois a annoncé mardi qu'il ne participerait pas à la nouvelle augmentation de capital de la compagnie aérienne SAS, bien que l'entreprise soit au bord de l'asphyxie financière. Déjà au plus bas, le titre cédait 12,21% à Stockholm vers 7h20.

À Londres, EasyJet fléchissait de 2,90% et Ryanair de 1,93% à Dublin. Air France KLM perdait de son côté 2,06% et Lufthansa 1,91%.

Les prix du pétrole restaient hésitants, face à une augmentation de l'offre disponible sur le marché qui reste insuffisante pour répondre à la demande.

L'euro cédait 0,22% face au billet vert à 1,0672 dollar américain.

Le bitcoin perdait 6,25% à 29 476 $ US.

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