Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 05/11/2021 à 07:58, mis à jour le 05/11/2021 à 08:21

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 05/11/2021 à 07:58, mis à jour le 05/11/2021 à 08:21

(Photo: Getty Images)

Les marchés européens continuaient d'être portés par les dernières annonces des banques centrales et réagissaient positivement à l'annonce de l'efficacité d'une pilule contre la COVID de Pfizer.

Après de nouveaux records, pour le cinquième jour consécutif, la Bourse de New York se préparait à une ouverture en petite hausse.

 

À (ré)écouter: Bourse: les mesures annoncées par la Fed sont de bonnes nouvelles

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 56 points ou 0,16% à 36 065 points. Ceux du S&P 500 progressaient de 10,50 points ou de 0,22% à 4 683,75 points alors que ceux du Nasdaq augmentaient de 22,50 points ou de 0,14% à 16 353,25 points.

En Europe, les résultats étaient dans le vert. À Londres, le FTSE 100 montait de 0,47%. À Paris, le CAC 40 avançait de 0,71% et à Francfort, le DAX récoltait 0,14%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 0,61%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 1,41%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain haussait de 0,72% à 79,38 $US et le baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,48% à 80,93 $US.

 

Le contexte   

Déjà bien orientés dans la matinée, les marchés accéléraient en milieu de journée dans la foulée d'une annonce de Pfizer affirmant que sa pilule contre la COVID est efficace à 89% pour prévenir le risque d'hospitalisation ou de décès.

Les investisseurs continuent par ailleurs de se réjouir du message plus accommodant qu'attendu de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a officialisé la réduction de son programme d'achats d'actifs. 

Les marchés notent notamment la flexibilité du président de la Fed Jerome Powell qui a assuré que le rythme de réduction des achats est ajustable en fonction de la situation économique. En somme, les liquidités vont continuer d'être abondantes pendant encore un moment. 

Dans ce contexte, «tous les regards sont tournés vers les chiffres du marché du travail aux États-Unis», commente Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market, une donnée prise en compte par la Fed dans sa politique monétaire.

Mercredi encore, l'institution a indiqué qu'elle souhaitait «voir le marché du travail se rétablir davantage» avant de relever ses taux directeurs.

Il y a «deux points majeurs à examiner» dans le rapport sur l'emploi pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote: «le chiffre réel qui montrera combien de personnes ont rejoint le marché du travail le mois dernier» et la hausse du salaire moyen.

«Le problème avec les salaires plus élevés est qu'ils rendent l'inflation beaucoup moins transitoire, et une inflation moins transitoire devrait appeler un ajustement des taux d'intérêt également», explique-t-elle.

En Asie les marchés ont été lestés par de nouvelles craintes concernant la solidité du secteur immobilier. Le promoteur Kaisa, a suspendu sa cotation à la Bourse de Hong Kong, après un remboursement non honoré et le géant chinois de l'immobilier ultra-endetté Evergrande fait face à une nouvelle échéance financière ce samedi.

Mal orientées en début de séance, les entreprises du secteur du voyage, qui ont bénéficié au troisième trimestre de la reprise progressive du trafic aérien, rebondissaient nettement vendredi après l'annonce de Pfizer, laissant espérer à terme de nouvelles levées des restrictions sur les voyages.

L'espagnol Amadeus (+0,54% à 59,48 euros), numéro un mondial des réservations de voyages, est revenu dans le vert au troisième trimestre pour la première fois depuis le début de l'épidémie de la COVID-19.

Le groupe aérien IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé avoir réduit de deux tiers sa perte nette au troisième trimestre et espère un retour aux bénéfices l'an prochain. L'action prenait 1,53% à 172 pence.

L'avionneur Airbus (+2,18% à 111,38 euros) a enregistré 22 nouvelles commandes, mais 30 annulations en octobre et livré seulement 36 avions, certains fournisseurs ayant des difficultés à suivre la remontée en cadence de sa production.

Les cours du pétrole rebondissaient un peu après leur nette baisse jeudi. Les États-Unis avaient affirmé qu'ils réfléchissaient «à tous les outils» pour augmenter la production, en réponse la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) de limiter la hausse de leur production à 400 000 barils par jour en décembre.

L'euro reculait de 0,19% face au billet vert à 1,1533 dollar américain.

Le bitcoin prenait 0,16% à 61 480 $US.

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