Bourse: le ralentissement manufacturier assomme Wall Street

Publié le 01/10/2019 à 09:38, mis à jour le 01/10/2019 à 16:53

Bourse: le ralentissement manufacturier assomme Wall Street

Publié le 01/10/2019 à 09:38, mis à jour le 01/10/2019 à 16:53

Un panneau de signalisation sur lequel est marqué «Wall Street»

(Photo: 123rf)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse new-yorkaise a fini nettement dans le rouge mardi, plombée par la forte contraction de l’activité manufacturière aux États-Unis en septembre, ravivant les craintes d’une récession.

Les indices

À Toronto le S&P/TSX a reculé de 210 points, ou de 1,27 %, à 16 447 points.

À New York, le S&P 500 a cédé 26 points, ou 1,23 %, à 2 940 points.

Le Dow Jones a perdu 343 points, ou 1,28 %, à 26 573 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a baissé de 90 points, ou de 1,13 %, à 7 908 points.

Le dollar canadien s’échangeait contre 0,756 $ US, en hausse de 0,16 %.

Le pétrole a laissé aller 0,07 $ US, ou 0,13 %, à 54 $ US.

L’or s’est apprécié de 13,70 $ US, ou de 0,93 %, à 1486,60 $ US.

Le contexte

Alors qu’ils avaient démarré la séance en hausse, les principaux indices de la place new-yorkaise ont brusquement chuté peu après la publication de l’indice de l’association professionnelle ISM montrant que l’activité du secteur manufacturier américain avait encore reculé en septembre pour tomber à son plus bas niveau depuis 10 ans.

« Ça a changé la donne et ça montre clairement que les marchés craignent une récession », observe Karl Haeling de LBBW.

Pour l’expert, la hausse des paris misant sur un nouvel abaissement des taux directeurs de la Banque centrale américaine est un des indicateurs d’une possible récession.

Selon un outil de la plateforme boursière CME, près de deux tiers des courtiers misent en effet sur une baisse des taux au jour le jour à la fin du mois. Ils étaient moins de 40 % à faire cette prédiction la veille.

La Fed et son président Jerome Powell ont d’ailleurs une nouvelle fois été l’objet du courroux du président américain Donald Trump.

« Comme je l’avais prédit, Jay Powell et la Réserve fédérale ont permis au dollar de devenir tellement fort, particulièrement face à TOUTES les autres devises, que nos industriels en sont affectés », a-t-il écrit.

« Tous les yeux sont désormais tournés vers le commerce. L’impact de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, qui affecte l’économie mondiale, commence à se faire sentir aux États-Unis », indique M. Haeling.

Des négociations commerciales au plus haut niveau sont censées se tenir la semaine prochaine à Washington entre les deux premières économies mondiales.

« Il semble que les Chinois ne vont pas faire les concessions majeures que les États-Unis attendent. Il est probable qu’ils attendent jusqu’à l’élection présidentielle américaine de 2020 », prévient toutefois M. Haeling.

Sur le marché obligataire le taux sur la dette américaine à 10 ans s’est affaissé, s’établissant à 1,635 % aux alentours de 16h25 contre 1,665 % la veille à la clôture.

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