Bourse : Wall Street en hausse, Toronto pénalisée par les télécoms

Publié le 26/06/2013 à 16:39, mis à jour le 26/06/2013 à 17:32

Bourse : Wall Street en hausse, Toronto pénalisée par les télécoms

Publié le 26/06/2013 à 16:39, mis à jour le 26/06/2013 à 17:32

[Photo : Bloomberg]

Séance contrastée en Bourse. Alors que Wall Street se réjouissait des mauvais chiffres du PIB américain, Toronto digérait mal l’arrivée probable de l’américaine Verizon sur le marché canadien.

Wall Street a terminé en hausse mercredi pour la deuxième séance consécutive, la révision à la baisse du PIB des Etats-Unis apaisant les craintes d'une inflexion imminente de la politique monétaire américaine

Le Dow Jones Industrial Average a avancé de 149,83 points (1,02%) à 14 910,14 points et le Nasdaq, de 28,33 points (0,85%) à 3 376,22 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé 0,96% ou 15,23 points à 1 603,26 points.

À Toronto, l’humeur des investisseurs a été dictée par le cours de l'or et des actions des BCE, Rogers et Telus, toutes frappées par l’annonce par Verizon de mettre le grappin sur le petit indépendant canadien Wind Mobile. La transaction de 700 M$ devra passer plusieurs étapes avant d’être réalisée, mais la seule perspective de voir le géant américain entrer sur le marché canadien a fait fuir les investisseurs.

L’indice S&P/TSX a reculé de 53 points (-0,45%), à 11 951 points. L’action de BCE a reculé de 4 % à 41,57$, celle de Telus de 8 % à 30,70 $ et celle de Rogers de 9 % à 41,67 $. L'or a atteint son creux de trois ans, l'once se transigeant à 1 225 $.

Aux Etats-Unis, le produit intérieur brut de la première puissance économique mondiale n'a progressé durant les trois premiers mois de l'année que de 1,8% alors qu'une précédente estimation faisait état d'une hausse de 2,4%.

"Ce chiffre est certainement décevant", a souligné Michael James de Wedbush Morgan Securities. "Mais le plus important est le sentiment des investisseurs à l'égard de la Fed", la banque centrale américaine.

"Ils commencent à se dire que le marché a un peu trop réagi aux commentaires du président Ben Bernanke", qui a évoqué la semaine dernière un possible ralentissement des mesures de soutien de l'institution à l'économie américaine, a-t-il expliqué.

"Ils prennent maintenant en compte le fait que la Fed n'a cessé de répéter qu'elle ferait évoluer son programme d'assouplissement monétaire que si l'économie s'améliorait", a-t-il ajouté.

A cet égard, les derniers chiffres sur le PIB laissent les investisseurs espérer que la Fed restera présente pendant encore un certain temps.

Parallèlement, alors que la crainte d'une crise des liquidités en Chine avait inquiété les marchés ces derniers jours, Wall Street a été aidée par "des commentaires apaisants de la Banque centrale chinoise" soulignant son intention d'intervenir en cas de besoin, a souligné Fred Dickson de DA Davidson.

"Le fait que le marché obligataire se détende un peu a aussi profité au marché des actions", selon Mace Blicksilver de Marblehead Capital Management.

Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,539% contre 2,589% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,574% contre 3,612% la veille. Ces taux ont bondi la semaine dernière, revenant à des niveaux plus vus depuis l'été 2011.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.