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Les marchés boursiers canadiens et américains n’ont jamais été aussi abordables depuis plus de 20 ans, en tenant compte des profits anticipés pour l’année 2012. Sans indicateur marquant dévoilé aujourd’hui, les marchés ont connu une modeste progression.
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À New York, le S&P 500, qui compte les 500 plus importantes capitalisations boursières américaines, s’échange à un multiple de 11,3 fois les profits anticipés en 2012. C’est un creux de 26 ans. Autrement dit, depuis 1991, les investisseurs n’ont jamais payé aussi peu cher en comparaison des bénéfices qui sont anticipés par les analystes.
Le même phénomène s’observe à Toronto. Le S&P/TSX s’échange à 11,9 fois les profits 2012, un creux de 20 ans.
«Les marchés sont tellement peu chers que les prochains catalyseurs positifs pourraient provoquer une flambée, estime Luc Girard, directeur du Groupe conseil en portefeuilles de Valeurs mobilières Desjardins. On pourrait assister à une bonne progression cet été. »
Rappelons que les marchés ont perdu du terrain au deuxième trimestre. La crise budgétaire en Grèce, l’inflation en Chine, les données décevantes provenant de l’économie américaine, la flambée du prix du pétrole et le tsunami au Japon ont rendu les investisseurs nerveux. En même temps, les analystes ont gardé le cap sur leur consensus pour les profits anticipés des sociétés. Vendredi, le S&P/TSX affichait un recul de plus de 10% depuis le 5 avril.
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX avance de 67,75 points, ou 0,53 %, à 12 857 points;
— Le S&P 500 gagne 6,86 points, ou 0,54%, à 1 278 points;
— Le Dow Jones progresse de 76 points, ou 0,63 %, à 12 080 points;
— Le Nasdaq baisse de 13,18 points, ou 0,50 %, à 2 629 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 0,25 $ US, ou 0,27 %, à 93,26 $ US;
— L'once d'or avance de 1,30 $ US, ou 0,08 %, à 1 540,44$ US;
— Le dollar canadien enlève 0,07 cent US, ou moins de 0,07 %, à 102,04 cents US.