Bourse : Toronto trébuche, New York à un sommet

Publié le 15/05/2013 à 16:48

Bourse : Toronto trébuche, New York à un sommet

Publié le 15/05/2013 à 16:48

Par lesaffaires.com

Le secteur financier et celui des matériaux ont porté un dur coup à la Bourse canadienne. Ils ont mal réagi à la baisse du cours de l’or et à des statistiques décevantes sur l’industrie manufacturière américaines publiées ce matin.

Le principal indice de la Bourse de Toronto a clôturé la séance à 12 473 points, en baisse de 103 points (-0,8%).

La Bourse américaine, au contraire, n’a pas été freinée dans sa course aux records. Wall Street, toujours portée par un marché résolument optimiste qui reléguait les mauvaises nouvelles au second plan, a touché de nouveaux sommets.

Le Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 0,40% (+60,44 points) à 15 275,69 points, un deuxième record d'affilée, et le Standard & Poor's 500 de 0,51% (+8,44 points), à 1 658,78 points, un quatrième sommet consécutif.

Il s'agit du vingtième sommet historique franchi cette année par l'indice star Dow Jones.

Le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 0,26% (+9,01 points) à 3 471,62 points, un nouveau plus haut depuis octobre 2000, en dépit de la mauvaise performance d'Apple, la valeur la plus importante de cet indice.

Hésitants en début de séance face à une salve de statistiques économiques moins brillantes que prévu aux Etats-Unis et franchement moroses en zone euro, les indices new-yorkais se sont peu à peu solidifiés.

"Les courtiers de Wall Street restent persuadés que des jours meilleurs sont devant nous" aux Etats-Unis, a commenté Art Hogan, de Lazard Capital Markets.

Pour lui, la légère amélioration en mai de l'indice de confiance du secteur immobilier NAHB renforçait le sentiment que ce secteur clef de l'économie américaine, qui avait précipité le pays dans la crise en 2007/2008, est sur le chemin de la reprise.

Une salve d'indicateurs sans éclat aux Etats-Unis, dont un recul plus prononcé que prévu de la production industrielle en avril et la baisse inattendue de l'activité manufacturière dans la région de New York en mai, a été reçue sans affolement.

Les prix à la production ont reculé plus que prévu dans le pays en avril, "mais cela laisse aussi le champ libre à la Fed (la banque centrale américaine) pour poursuivre sa politique" monétaire ultra-accommodante aux Etats-Unis, a estimé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

"Dans un tel cycle de tendance haussière, les mauvaises nouvelles ne le sont plus tellement", a-t-il commenté.

En zone euro cependant, les courtiers américains se sont réveillés avec l'annonce d'un nouveau recul, plus prononcé que prévu, du produit intérieur brut (PIB) de la région, d'une entrée en récession de la France et d'une reprise timide de la croissance du géant allemand.

"Mais le marché s'attend à ce que ces mauvais chiffres incitent la Banque centrale européenne (BCE) à lancer de nouvelles injections de liquidités ou d'autres mesures de relance monétaire", a estimé M. Cardillo.

Le marché obligataire a terminé en légère hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,943% contre 1,952% mardi soir et celui à 30 ans à 3,159% contre 3,163%.

 

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