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Wall Street est en feu. Les investisseurs aiment ce qu’ils entendent : le président Barack Obama parle de progrès dans les négociations en vue de relever le plafond de la dette et les résultats de Coca-Cola et IBM sont accueillis favorablement.
Le Dow Jones a connu sa plus forte progression de l’année. Le S&P 500 enregistre son plus important gain depuis le 3 mars. Le Nasdaq, quant à lui, est en feu avec un gain de plus de 2%, le plus important depuis le mois d’octobre.
Proportionnellement, le S&P/TSX à Toronto suit de loin avec une hausse d’environ le tiers de celle observée par le S&P 500 à New York.
Le marché demeure volatil et sensible au changement d’humeur des investisseurs. «J’ai écouté le discours du président américain, et je n’ai pas l’impression que la crise est sur le point d’être réglée, commente Stephen Gauthier, stratège et gestionnaire principal chez Fin-Xo Valeurs mobilières. Il faut toutefois mentionner que les résultats des sociétés américaines sont étonnamment bons, jusqu’à maintenant.»
D’ailleurs, la période estivale favoriserait la volatilité. «Le volume d’échange est faible, car plusieurs investisseurs sont en vacances, note le stratège. Cela amplifie les mouvements haussiers, comme baissiers.»
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX gagne 78 points, ou 0,59 %, à 13 332 points;
— Le S&P 500 monte de 21 points, ou 1,63%, à 1 326 points;
— Le Dow Jones ajoute 202 points, ou 1,63 %, à 12 587 points;
— Le Nasdaq prend 61 points, ou 2,22 %, à 2 826 points;
— Le baril de pétrole s'enflamme de 1,78 $ US, ou 1,86%, à 97,71 $ US;
— L'once d'or se déprécie de 14,50 $US, à 1 587,90 $ US;
— Le dollar canadien s'apprécie de 0,89 cent US, ou 0,85 %, à 105,17 cents US.