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Les principaux indices nord-américains ont ralenti leur retrait cet après-midi alors que les investisseurs tentent de mesurer l’impact qu’aura le séisme japonais sur l’économie mondiale.

Alors que le pays demeure à risque d’une catastrophe nucléaire, les titres des producteurs d’uranium perdent du terrain. «Les investisseurs craignent que cette nouvelle ait un impact psychologique sur les populations et que cela mène à la fin de certaines activités liées au nucléaire», explique Luc Girard, directeur du Groupe conseil en portefeuilles de Valeurs mobilières Desjardins.

À la fermeture, le titre de Cameco perd 12,64% à 31,79$, celui d’Uranium One glisse de 28,02% à 4,29$.

Outre l’uranium, c’est la santé de l’économie japonaise qui inquiète. «Les investisseurs craignent que les évènements entraînent une dépression de l’économie locale, explique M. Girard. Dans ce cas, le Japon pourrait rapatrier ses liquidités. Avec la Chine, le Japon est l’un des plus importants créanciers du gouvernement américain. Un rapatriement de capitaux pourrait provoquer de l’instabilité aux États-Unis, ce qui ralentirait la consommation.»

La catastrophe au Japon détourne l’attention sur ce qui se passe en Libye, mais les investisseurs demeurent toujours inquiets. Le prix du baril progresse modestement aujourd’hui. «Il est toujours élevé, car les investisseurs craignent une contagion», estime M. Girard.

À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :

— Le S&P/TSX recule de 55,06 points, ou 0,4 %, à 13 619 points;

— Le S&P 500 perd 7,89 points, ou 0,6 %, à 1 296 points;

— Le Dow Jones glisse de 51,24 points, ou 0,43 %, à 11 993 points;

— Le Nasdaq perd 14,64 points, ou 0,54 %, à 2 700 points;

— Le baril de pétrole gagne 0,39 $ US, ou 0,39 %, à 101,55 $ US;

— L'once d'or s'apprécie de 2,40 $ US, ou 0,17 %, à 1 424,80 $ US;

— Le dollar canadien reste stable, en hausse d’un modeste de 0,03 cent US, ou 0,03 %, à 102,77 cents US.