Photo: Bloomberg
La phrase semble clichée, mais l’actualité nous force à la répéter. Le précipice fiscal continue à rendre les investisseurs nerveux. Les pertes des marchés canadiens et américains ont augmenté en après-midi.
Incapables de s’entendre, démocrates et républicains sont au bord de la falaise fiscale et entament les discussions de la dernière chance.
Si les élus ne s’entendent pas sur une solution de rechange avant le Jour de l’an, des réductions de dépenses et des augmentations d’impôt de l’équivalent de 600 G $ US auront lieu à partir du premier janvier. Ce « choc » fiscal pourrait faire dérailler la fragile reprise chez nos voisins du sud, craignent les économistes.
Le président Barack Obama et les chefs des deux grands partis au Sénat et à la Chambre des représentants se rencontrent cet après-midi.
« Les gens sont nerveux », commente Greg Peterson, directeur de la recherche de Ballentine Partners, pour Bloomberg. « Nous voyons d’importantes liquidations d’actions. Le marché se prépare à “virer sur un dix cents”, peu importe si la nouvelle est positive ou négative. »
Voici l’état de la situation à Toronto et New York à la fermeture:
— Le S&P/TSX supprime 66 points, ou 0,53 %, à 12 307 points;
— Le S&P 500 perd 16 points, ou 1,14 %, à 1 402 points;
— Le Dow Jones enlève 158 points, ou 1,21 %, à 12 938 points;
— Le Nasdaq descend de 26 points, ou 0,87 %, à 2 960 points;
— Le baril de pétrole perd de 0,09 $ US, ou 0,10 %, à 90,76 $ US;
— L’once d’or recule 7 $ US, ou 0,40 %, à 1 657 $ US;
— Le dollar canadien efface 0,15 cent US, à 100,37 cents US.