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Les marchés boursiers américains et canadiens sont soutenus par l’espoir de voir les banques centrales intervenir davantage pour stimuler la croissance de l’économie. Les investisseurs ont fait fi de la perte de valeur des obligations espagnoles.
Le responsable de la branche de Chicago de la Réserve fédérale (Fed), Charles Evans, a dit que la Fed appuierait des mesures pour permettre la création d’emplois. M. Evans a fait ses commentaires mardi lors d’une entrevue à la chaîne de télévision Bloomberg.
La situation s’assombrit également en Espagne. L’agence de notation Fitch a dégradé la note de 18 banques espagnoles. Le rendement de l’obligation de 10 ans espagnole atteint 6,7%. C’est une augmentation de 0,2 point de pourcentage.
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L’humeur tombe aussi au pessimisme, selon un sondage effectué par Bank of America auprès de gestionnaires de portefeuilles gérant un actif de près de 552 G$ US. Le gestionnaire moyen a sous-pondéré les actions dans leur portefeuille, une première depuis 7 mois. Autrement dit, les gestionnaires possèdent moins d’actions dans leur portefeuille que leur indique leur indice de référence.
À Toronto, c’est le secteur des matériaux qui est en grande partie responsable de l’appréciation du S&P/TSX. Ce secteur s’apprécie de 1,56%.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York:
— Le S&P/TSX avance de 96 points, ou 0,84 %, à 11 497 points;
— Le S&P 500 gagne 15 points, ou 1,17 %, à 1 324 points;
— Le Dow Jones monte de 163 points, ou 1,31 %, à 12 574 points;
— Le Nasdaq ajoute 33 points, ou 1,19 %, à 2 843 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 70 cents US, ou 0,85 %, à 83,42 $ US;
— L’once d’or s’élève de 16,00 $ US, ou 1,02 %, à 1 613 $ US;
— Le dollar canadien prend 0,60 cent US, à 97,50 cents US.
