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Les investisseurs sont toujours moroses et ils ne trouvent pas de raisons pour réintégrer le marché. À New York, le S&P 500 enregistre aujourd’hui le plus long enchaînement de journées rouges depuis février 2009. À Toronto, le S&P/TSX est à un creux de quatre mois.
Quinze minutes avant la fermeture, le S&P/TSX et le S&P 500 se dirigent vers une perte de 4,8% depuis le premier juin.
Encore, les investisseurs s’inquiètent du rythme de la croissance économique. La semaine dernière, des données décevantes sur l’emploi pour le mois de mai ont alimenté ces inquiétudes.
Mardi, le gouverneur de la Réserve fédérale (Fed), Ben Bernanke, a exclu un troisième programme d’assouplissement monétaire. Dans son livre beige mercredi, la Fed affirme sa frustration devant la lenteur de la croissance économique.
La journée est aussi marquée par la flambée du baril de pétrole. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a décidé de ne pas augmenter sa production, contrairement aux attentes.
À Toronto, l’action de Reasearch In Motion continue sa descente. Deux autres analystes ont abaissé leur recommandation sur le titre. Quelques minutes avant la fermeture, l’action perd 2,52% à 35,99$.
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX recule de 99,13 points, ou 0, 75 %, à 13 183 points;
— Le S&P 500 perd 5,39 points, ou 0,42 %, à 1 279 points;
— Le Dow Jones recule de 21,87 points, ou 0,18 %, à 12 048 points;
— Le Nasdaq enlève 26,18 points, ou 0,97 %, à 2 675 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 1,74 $ US, ou 1,76 %, à 100,83 $ US;
— L'once d'or baisse de 7,30 $ US, ou 0,47%, à 1 536,70 $ US;
— Le dollar canadien chute de 0,57 cent US, soit 0,56 %, à 102,06 cents US
