La Chine éveille de nouvelles craintes. Photo : DR.
Les marchés américains ont clôturé ce lundi sans direction claire, après trois journées de fermeture. De son côté, la Bourse de Toronto était fermée, et le sera demain.
À 16h, le Dow Jones reculait de 18 points, à 11 555 points, le Nasdaq progressait de 2 points, à 2 667 points, et le S&P500 de 0 point, à 1 258 points.
Du côté de l’or, l’once s’échangeait contre 1 384 dollars américains (+3 points), au Nymex. Le baril de pétrole brut reculait de 73 cents, à 90,78 dollars américains. Quant à la devise canadienne, elle équivalait à 99,28 cents américains.
Ces faibles variations résultent en partie des nouvelles craintes d’un durcissement monétaire de la part de la Chine, qui vient de relever ses principaux taux directeurs. La Banque Centrale chinoise a ainsi annoncé une hausse de 25 points de base, à 5,8%, soit la seconde hausse en l’espace de seulement deux mois. Son objectif est de «combattre l'inflation» et d’éviter «la formation de bulles spéculatives».
Le pessimisme ambiant a été contrecarré par une nouvelle : l’assureur new-yorkais AIG a obtenu de nouvelles facilités de crédit de l’ordre de 4,3 milliards de dollars américains, comprenant une facilité de 364 jours et une autre de trois années, ainsi qu’une lettre de crédit de 1,3 milliard pour la division Chartis. Pour le pdg d’AIG, Robert Benmosche, il s’agit d’un «nouveau vote de confiance de la part du marché».
La réaction à l’annonce d’AIG a été immédiate : le titre de l’assureur s’est apprécié d’un coup jusqu’à 12%, à plus de 60 dollars, à Wall Street. À la clôture, il valait 59,38 dollars, après un bond de 9%.