En attendant, différents indices témoignent de la nervosité des marchés.
Les principales devises sont en baisse face au billet vert, dont le dollar canadien, qui descend pour la première fois en trois jours. Selon Greg Anderson, de la Banque de Montréal, les investisseurs n’ont pas encore pleinement pris en compte l’impact potentiel d’un ralentissement monétaire aux Etats-Unis sur le huard.
«La monnaie canadienne va s’affaiblir de 1 à 1,5 % après l’annonce, prédit le directeur de la stratégie de devises de la Banque de Montréal, à New York. Notre scénario principal est une baisse [du programme de rachat de bons du Trésor] de 10 G$.»
En Europe, la valeur des obligations allemandes a diminué, les coupes attendues de la Fed diminuant la demande pour les actifs les plus sûrs du Vieux continent. L’écart entre les rendements exigés des obligations de 10 ans espagnoles et allemandes a atteint son niveau le plus bas depuis deux ans. Les obligations autrichiennes, néerlandaises et finlandaises sont en baisse pour une deuxième journée consécutive.
Avec Bloomberg