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L’impact des investissements en infrastructure promis par l’équipe de Justin Trudeau est difficile à quantifier, a répondu Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, en conférence de presse. Pour l’instant, la banque centrale n’a pas ajusté ses prévisions pour tenir compte de ce qui est inscrit au cadre financier du Parti libéral.
La Banque du Canada ajusterait ses modèles si un changement budgétaire significatif est annoncé, a dit M. Poloz. « Une fois qu’elles sont annoncées (les dépenses en infrastructure), il faut voir ce qui surviendra concrètement et le temps qui s’écoulera avant que les projets prennent forme. »
Nommé par le gouvernement conservateur, M. Poloz s’est gardé de faire un commentaire qualitatif sur le changement de philosophie politique à Ottawa. «Nous ne commentons pas les politiques fiscales, nous les prenons comme elles viennent.»
Le Parti libéral a promis de doubler les investissements du fédéral en infrastructure sur 10 ans, les faisant passer de 64 G$ à 125 G$. Les dépenses en infrastructure seraient de 10 G$ au cours des deux premières années de leur mandat, selon leur cadre budgétaire.
Dans une note publiée hier, David Rosenberg, économiste en chef de Gluskin Sheff & Associates, affirme que de repousser l’atteinte de l’équilibre budgétaire pourraient réduire la nécessité d’assouplir davantage la politique monétaire.
Les économistes de la Financières Banque Nationale note toutefois qu’il n’y a pas de « garanties » que la Banque du Canada augmentera ses prévisions de croissance à la lumière du plan libéral. «Les nouvelles mesures de stimulation devront être évaluées en fonction du plan du gouvernement Trudeau d’augmentation des cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) et d’augmentation des charges sociales qui pourraient nuire quelque peu à la croissance à court terme », commente Paul-André Pinsonnault et Krishen Rangasamy.
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