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Il ne devrait pas y avoir de récession aux États-Unis, prédit Warren Buffett. À moins que les évènements dans la zone euro dégénèrent, prévient le dirigeant du conglomérat Berkshire Hathaway.

« Ils partagent une devise, mais ils ne partagent pas leur politique fiscale, leur culture et leur droit du travail », ajoute le gestionnaire de portefeuille vedette lors d’un évènement organisé par l’Economic Club à Washington. Il ajoute que les dirigeants européens n’auront pas le choix de corriger les faiblesses de ce modèle.

Rappelons que la crise des finances publiques menace de démembrer la zone euro. Mardi, les ministres des Finances des pays membres du G7 se sont entendus pour coordonner leurs efforts afin de soutenir la Grèce.

Chez nos voisins du Sud, on commence à s’inquiéter d’un possible affaissement de l’économie. Les données sur l’emploi pour le mois de mai, publiées vendredi dernier, ont été franchement sous les attentes.

Pour l’investisseur moyen, Warren Buffett suggère d’opter pour l’investissement mensuel dans les fonds indiciels, plutôt que de choisir soi-même ses titres.

« L’épargnant moyen qui achète constamment des actions — de loin, le meilleur investissement, selon moi — devrait enregistrer une bonne performance d’ici 20 ou 30 ans. »

L’investisseur vedette de 81 ans a profité de son allocution pour se faire rassurant sur son état de santé. Rappelons que M. Buffett avait annoncé en avril être atteint d’un cancer de la prostate, maladie qui ne représenterait pas de risque pour sa vie.

« Je suis au sommet de la forme, affirme-t-il. Nous avons des successeurs qui sont en tout point meilleurs que je ne le suis. »