En glissement annuel, précise le gouvernement, les ventes au détail ont augmenté de 4,7% en décembre.
Pour Peter Newland, économiste de Barclays, les chiffres du ministère semblent indiquer que « la demande des ménages a suivi une tendance plutôt saine fin 2012, conforme à une hausse de la consommation réelle légèrement au dessus de 2% au quatrième trimestre » (contre 1,6% au troisième).
Ses confrères de la banque espagnole BBVA ne partagent pas tout à fait cet avis.
« Les chiffres des ventes au détail indiquent un ralentissement de la consommation au quatrième trimestre par rapport au troisième, dont le rythme apparaît néanmoins relativement robuste compte tenu des écueils politiques et naturels », estiment-ils, faisant référence au passage de l'ouragan Sandy fin octobre sur le Nord-Est, et à l'incertitude créée par le débat sur le « mur budgétaire », qui a contribué à faire baisser le moral des ménages.
Le ministère a indiqué d'autre part que les stocks des entreprises manufacturières et de distribution du pays avaient augmenté en novembre à la même vitesse qu'en octobre, progressant de 0,3%, par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières.
Sur la base des informations désormais disponibles, Barclays estime que la croissance économique des États-Unis devrait avoir atteint 1,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2012, contre 3,1% au troisième, et qu'elle devrait rester à ce niveau au premier trimestre 2013.
Le cabinet Macroeconomic Advisers estime que le recul de la croissance a été encore plus marqué, et que celle-ci n'a atteint que 0,5% pendant les trois mois d'automne, mais qu'elle devrait rebondir à 2,5% de janvier à mars.
