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La France, l’Italie et l’Espagne ont annoncé qu’elle étendrait la durée des restrictions qu’elles ont imposées sur la vente à découvert.
L’Espagne et l’Italie l’interdiront jusqu’au 30 septembre. La France, quant à elle, l’interdit jusqu’au 11 novembre, mais révisera sa décision en septembre.
La vente à découvert consiste à vendre un titre qu’on ne possède pas déjà dans l’espoir de pouvoir se le procurer à un plus faible prix lorsque viendra le temps de remettre le titre en question à son acquéreur. Autrement dit, c’est un pari sur la dépréciation d’un titre. Plus le titre descend, plus on gagne.
La Belgique, pour sa part, n’avait pas émis d’échéance à l’interdiction.
Pour leur part, les autorités du Royaume-Uni et de l’Allemagne ont dit qu’elles ne voyaient pas de raison d’emboîter le pas à leur homologue. La Bourse allemande a connu une séance fortement volatile sur fond de rumeur que les autorités du pays suivraient le pas.
À l’extérieur de l’Europe, des dispositions semblables avaient été prises en Corée du Sud et en Turquie.
