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Une mince lueur éclaire l’économie du Québec, si on se fie à l’indice précurseur produit par les économistes de Desjardins (IPD). L’indice qui tente de prédire les mouvements de l’économie a connu une progression de 0,1 % en octobre.
La progression « timide » fait suite à deux diminutions consécutives. « Malgré cette lueur d’espoir, rien n’est acquis pour l’économie du Québec puisque la croissance du PIB réel ne tient qu’à un fil », écrit Hélène Bégin, économiste principale de la coopérative financière.
Du côté négatif, la consommation des ménages reste faible, le marché immobilier résidentiel ralentit, les dépenses gouvernementales stagnent et les exportations sont en berne.
Du côté positif, on note une reprise des investissements des entreprises. L’emploi demeure vigoureux.
« Dans ce contexte, la progression du PIB réel sera encore assez lente en 2013 et elle reprendra un rythme plus soutenu par la suite lorsque les incertitudes économiques et financières mondiales seront dissipées», commente Mme Bégin.
Le contexte incertain a un impact sur l’humeur des Québécois. Même si le marché de l’emploi semble en santé, les consommateurs restent sur leur garde tandis que l’économie internationale donne des signes de faiblesses et que l’endettement des ménages est mainte fois abordé dans la presse financière, note l’économiste.