Le milieu des affaires de Montréal demeure excessivement prudent au sujet de l’offre d’acquisition du Groupe TMX, de Toronto, par la canadienne Maple Groupe Acquisition.
Pour le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, «il est rassurant» qu’un deuxième groupe, après le London Stock Exchange en février, s’intéresse aujourd’hui à TMX. «Cela démontre, dit-il, qu’il y a là de la valeur».
Il juge aussi rassurant que ce dernier groupe de neuf institutions comprenne «trois piliers financiers du Québec» ; nommément la Caisse de dépôt et placement du Québec, le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec et la Financière Banque Nationale.
Mais la CCMM demeure sur sa faim et demande, avant de se prononcer sur le sujet, à voir les détails du plan de développement de Montréal comme centre d’expertise des produits dérivés.
Une demande de la Chambre
«Au minimum, ce que nous voulons, affirme M. Leblanc, est le respect intégral des conditions qui avaient été négociées au moment du regroupement des Bourses de Montréal et de Toronto».
Entre autres, on s’engageait en 2008 à ce que la Bourse de Montréal devienne la bourse canadienne de négociation des instruments dérivés et produits connexes.
En février dernier, le London Stock Exchange s’était d’abord fait rassurant à cet égard, jusqu’à ce que à ce que des informations laissent douter par la suite de la pérennité de la plate-forme de Montréal dans le nouveau groupe.