La télévision nationale suisse a également révélé que les autorités avaient trouvé de l'argent ayant transité de la firme d'ingénierie québécoise vers des comptes bancaires en Suisse appartenant à des entreprises basées aux Îles Vierges britanniques.
Des sources citées dans le reportage avancent qu'une partie de cet argent se serait ensuite retrouvée dans des comptes contrôlés par M. Ben Aïssa.
Riadh Ben Aïssa était responsable des affaires de SNC-Lavalin dans sa Tunisie natale et en Libye, où la compagnie a obtenu de lucratifs contrats de la part du régime de Mouammar Kadhafi.
La Gendarmerie royale du Canada a perquisitionné dans les bureaux montréalais de la firme en avril. L'entreprise a indiqué qu'elle collaborait pleinement avec la police.
Plus tôt en novembre, le frère de Riadh Ben Aïssa a intenté une poursuite contre SNC-Lavalin auprès de la Cour supérieure du Québec, soutenant que la compagnie lui avait causé du tort en utilisant son frère comme bouc émissaire afin de protéger ses intérêts dans une Libye en plein bouleversement politique.