Ces affaires n'ont pas encore d'aboutissement judiciaire, mais ont entraîné la démission puis l'arrestation du numéro un de la société, Pierre Duhaime, et l'arrestation en Suisse de Riadh Ben Aïssa, ancien chef des opérations internationales de construction et prédécesseur de M. Shebl.
C'est l'enquête suisse sur les agissements de Ben Aïssa qui aurait révélé que SNC-Lavalin aurait fait des versements suspects à des compagnies contrôlées par M. Bedjaoui.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait assuré en mars que l'État « n'hésitera pas à demander des comptes à toute personne coupable aux yeux de la loi ».
Plusieurs hauts responsables, dont l'ex-ministre de l'Energie Chakib Khelil, démis de ses fonctions fin mai 2010 après avoir occupé ce poste durant dix ans, sont soupçonnés d'être impliqués dans ce scandale, selon la presse.