HP connaît une descente aux enfers depuis le départ en 2010 de son PDG Mark Hurd, poussé à la démission à la suite d'une enquête pour harcèlement sexuel et notes de frais abusives.
L'action du groupe a depuis perdu près de 70% de sa valeur, et se rapproche même désormais du plus bas niveau enregistré depuis l'éclatement de la bulle internet: 11,16$US le 9 octobre 2002.
Le successeur de Mark Hurd, Leo Apotheker, est resté en fonctions moins d'un an, mais cela lui a suffi pour faire tanguer le cours en suggérant d'abandonner les ordinateurs pour se concentrer sur les logiciels.
La remplaçante Meg Whitman, arrivée aux commandes l'année dernière, a pour sa part lancé une importante restructuration, annonçant en mai la suppression de 27000 emplois, soit 8% des effectifs, un chiffre depuis relevé à 29000.
Le plan de restructuration est «un pas dans la bonne direction pour rendre l'entreprise plus concurrentielle», mais «cela va prendre du temps pour avoir un effet», ont souligné les experts de Topeka Capital Market.
HP a encore annoncé en août une perte trimestrielle historique de près de 9 milliards de dollars, Mme Whitman prévenant à l'époque que «les vents contraires perdureraient au quatrième trimestre et durant l'exercice 2013».
Réparer et reconstruire