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Le produit intérieur brut aux prix du marché a augmenté de 0,5 pour cent en termes réels au Québec au deuxième trimestre. C'est ce qu'a annoncé l'Institut de la statistique du Québec en rappelant qu'une avancée de 0,8 pour cent avait été enregistrée au cours du premier trimestre.

L'organisme explique la diminution du taux de croissance du PIB par la faiblesse de la demande intérieure finale, combinée à la détérioration du commerce extérieur.

La croissance annualisée s'établissait à 2,0 pour cent au deuxième trimestre, soit le même rythme qu'au Canada. Sur une base cumulative, en regard du premier semestre 2009, le PIB réel a progressé de 2,7 pour cent au Québec contre 2,8 pour cent au Canada.

L'Institut a souligné que les consommateurs avaient mis un frein à leurs dépenses personnelles en biens et services après trois trimestres de solide croissance. Par ailleurs, l'épargne personnelle a augmenté. Le taux d'épargne, qui avait chuté au premier trimestre, est passé de 1,5 pour cent à 3,6 pour cent au deuxième trimestre.

Le déficit du solde du compte extérieur s'est accru, mais de façon moins marquée qu'au premier trimestre. La détérioration a touché à la fois le commerce interprovincial et le commerce international. Les exportations internationales ont augmenté de 1,7 pour cent comparativement à 0,1 pour cent pour les exportations vers les autres provinces. Quant aux importations de biens et services, elles étaient en hausse de 1,9 pour cent en provenance des autres pays et de 1,7 pour cent de la part des autres provinces.