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Barack Obama met de l’eau dans son vin. Le président démocrate demande 200 G$ US de moins en hausse de revenus, à l’issu de sa rencontre terminée tard lundi soir avec le président de la chambre des représentants, le républicain John Boehner.

Obama fait passer sa demande d’augmentation des revenus du gouvernement de 1 400 G $ US à 1 200 $ US. Le plus important compromis porte sur l’annulation du congé fiscal accordé par son prédécesseur George W. Bush.

Obama souhaitait annuler cette baisse d’impôts pour les Américains gagnant plus de 250 000 $ US. Il serait prêt à élever ce seuil à 400 000 $ US.

L’équipe de M. Boehner a refusé l’offre d’Obama. Malgré tout, la presse américaine voit cette offre d’un œil positif puisqu’elle signale un rapprochement entre les deux positions.

La semaine précédente, M. Boehner avait ouvert la porte à une augmentation de la fiscalité des particuliers gagnant plus d’un million.

Dans l’ensemble, les propositions de M. Boehner permettraient d’augmenter les recettes de l’État de 1 000 G$ US. Le tout serait obtenu par l’impôt sur les millionnaires et par l’abolition de certains crédits d’impôt.

Avec sa nouvelle proposition, M. Obama se retrouve à mi-chemin entre son offre initiale et la contre-proposition de son adversaire.

Rappelons que si les élus ne parviennent pas à un compromis, des hausses d’impôts et des réductions de dépenses de l’ordre de 600 G $US auront lieu automatiquement en 2013. Les économistes craignent que ces changements à la fiscalité nuisent l’économie, d’où le nom de précipice fiscal.

Avec Bloomberg et Reuters