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Barack Obama a essentiellement écarté du revers de la main, lundi, la toute première révision à la baisse de la note de crédit des États-Unis.
Le président a aussi tenté de rassurer les investisseurs et la population en affirmant que les dirigeants américains n'avaient qu'à faire preuve de davantage de "bon sens et compromis" pour contrôler l'accumulation de la dette.
M. Obama, cherchant à faire preuve de leadership dans le contexte actuel d'instabilité économique, a dit espérer que la décision annoncée vendredi soir par l'agence financière Standard & Poor's (S&P) redonnerait au moins au Congrès le sentiment d'urgence nécessaire pour s'attaquer au problème de la dette.
Le président américain a assuré que les États-Unis restaient un "pays triple A" même si S&P a dégradé d'un cran la note de leur dette souveraine, la ramenant de AAA, le maximum, à AA+.
Wall Street a cependant continué à chuter après l'intervention présidentielle.
Juste après cette déclaration, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles chutait de 500 points pour passer sous la barre des 11 000 points et l'indice Nasdaq des valeurs technologiques perdait 5,5 pour cent.