Négociation à haute fréquence: l'activité recule au Canada

Publié le 22/11/2013 à 06:25

Négociation à haute fréquence: l'activité recule au Canada

Publié le 22/11/2013 à 06:25

Par lesaffaires.com

La négociation à haute fréquence (NHF) a pris du plomb dans l’aile au cours de la dernière année, révèlent les résultats intermédiaires de l’étude menée par l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

L’OCRCVM a dévoilé jeudi les résultats intermédiaires de son étude sur les négociateurs qui passent des ordres plus vite que la lumière. Le régulateur a recensé 60 organismes qui recourent à la NHF. Ces derniers généreraient 16% du volume des ordres sur actions, 24% de la valeur des ordres sur actions et un total de 35% de tous les ordres passés au Canada entre janvier 2012 et juin 2013.

Ces chiffres sont en baisse comparativement aux mesures des mois d’août, septembre et octobre 2011 où l’OCRCVM attribuait 22% du volume des ordres sur actions, 32% de la valeur des ordres sur actions et 43% de tous les ordres à la NHF.

Bien qu’une partie de la baisse est attribuable a un raffermissement des critères utilisés par l’OCRCVM pour définir la NHF, l’activité apparaît clairement en net recul au Canada.

Un autre point souligné par l’organisme de réglementation canadien est que de plus en plus de négociateurs à haute fréquence agissent comme des «stabilisateurs», plutôt que des «déstabilisateurs», ce qui va à contre-courant de la vision communément partagée voulant que la NHF est génératrice de volatilité sur les marchés.

Par exemple, à la Bourse de Toronto, il y aurait 45 milliards d’ordres «stabilisateurs» lancés par les 60 entités recensés, contre 35 millions d’ordres «déstabilisateurs».

L’OCRCVM définit un ordre d’achat stabilisateur comme un ordre lancé dans un mouvement baissier, qui supporte le marché, et les ordres de vente stabilisateurs comme ceux passés lorsque le marché monte. À l’opposé se situent les ordres déstabilisateurs.

L'OCRCVM mène actuellement la troisième phase de son étude sur la NHF afin de mesurer les avantages et les risques associés à cette activité, en vue de la réglementer au besoin. Début octobre, un rapport publié par le TABB Group révélait que les régulateurs canadiens auront à relever des défis importants dans leur tentative de concilier les avantages et les inconvénients de la NHF.

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